Pour sélectionner ces 12 projets, L’Appui a veillé à leur complémentarité afin de développer une offre bonifiée dans la région. « Nous sommes heureux de soutenir les organismes sélectionnés; ce sont des acteurs clés de la région », ont indiqué Chantale Tremblay et Karine Cloutier, conseillères en développement régional à L’Appui pour la Montérégie.
À Saint-Hyacinthe, l’Association des parents des enfants handicapés Richelieu-Val-Maska a reçu un montant de 78 652,60 $ pour venir en aide aux parents via un groupe d’entraide, qui aura lieu en alternance le midi, le soir et la fin de semaine, et du soutien psychosocial individuel et personnalisé.
Pour sa part, le Centre de la famille Saint-Pie s’est vu remettre une somme de 50 303,60 $ pour son projet intitulé Un moment pour moi, qui consiste en du répit de groupe pour les proches aidants d’enfants à besoins particuliers âgés de 2 à 17 ans. Le répit sera d’une durée de huit heures, tous les samedis, soit en journée, de 8 h à 16 h, ou en soirée, de 13 h à 21 h, pour un total de 304 heures de répit par année en moyenne. Le Centre Louise Bibeau et la Maison de la famille des Maskoutains pourront y diriger des proches aidants.
Au total, L’Appui financera 68 projets partout au Québec pour accroître les services de répit, de soutien psychosocial ou encore de formation pour les proches aidants à la hauteur de 8 M$.« L’objectif est de joindre toutes les personnes proches aidantes, peu importe l’âge et la condition de la personne aidée. Nous voulons les toucher précocement, comprendre leurs besoins et les accompagner vers les ressources pouvant les soutenir tout au long de leur parcours », a indiqué Guillaume Joseph, directeur général de L’Appui pour les proches aidants.
Cet investissement s’ajoute donc aux 40 M$ déjà octroyés pour 2023-2025 destinés aux organismes qui soutiennent les proches aidants de personnes aînées. « Concrètement, les projets se traduiront en plus d’un million d’heures de soutien reçues par les aidants. Ce soutien, c’est souvent ce qui permet aux aidants de continuer à assumer leur rôle, à ne pas tomber malades à force d’épuisement », a conclu M. Joseph.