Au fil des ans, la Ville a acquis et transformé plusieurs bâtiments patrimoniaux et a soutenu la réalisation de plusieurs projets en ces lieux afin qu’ils soient préservés au bénéfice de la communauté comme la transformation du couvent des Sœurs de la Charité qui est devenu le Centre culturel Humania Assurance.
Mais ce n’est pas tout. S’inscrivant dans la foulée du projet du Pôle culturel maskoutain, la Ville a procédé à l’acquisition du monastère des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang pour y accueillir le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe ainsi que l’un des premiers orgues Casavant Frères, l’Opus 9, qui a été reconstitué et installé dans la chapelle. Toujours en lien avec ce Pôle culturel, la Ville a acquis la plus vieille église de Saint-Hyacinthe, soit Notre-Dame-du-Rosaire, et plusieurs artéfacts religieux.
Mentionnons également l’aménagement d’un parc, 100 % accessible aux personnes vivant avec un handicap, sur le terrain de l’église du Sacré-Cœur-de-Jésus, un lieu chargé d’histoire qui marque encore un bon nombre de Maskoutains, et le soutien financier au Centre de bénévolat pour l’acquisition et la rénovation de l’église Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement (aménagement de cuisines institutionnelles pour la popote roulante) ainsi que le processus d’acquisition des terres de la Métairie pour en faire un parc nature.
Nous avons aussi acquis un espace vert à l’avant du Séminaire et soutenu le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe afin de faciliter l’acquisition des ailes est et centrale en vue d’y accueillir des élèves du secondaire.
Notre soutien au milieu scolaire se poursuit avec notre projet d’acquisition du site de la Fabrique Saint-Joseph, en vue de la reconstruction de l’école des Passereaux, combinée à l’implantation d’une nouvelle école primaire de 13 classes. Le choix de ce site offrira la possibilité d’y intégrer un lieu institutionnel structurant dans un aménagement qui permettra également d’y développer un agrandissement d’école pour les besoins des générations à venir.
Toutes ces réalisations démontrent parfaitement notre profonde conviction visant à protéger nos sites patrimoniaux religieux afin que ces lieux poursuivent leur mission de servir la communauté plutôt que d’être reconvertis en parcs immobiliers.
C’est pourquoi nous poursuivons notre engagement à collaborer avec les acteurs concernés du milieu maskoutain, car ils représentent un potentiel immense pour accueillir des projets culturels, scolaires, communautaires ou encore pour offrir des espaces verts accessibles à tous les Maskoutains.
Nous sommes conscients qu’il n’est pas toujours possible pour la Ville de racheter ou de revaloriser chaque bâtiment religieux sur notre territoire.
Cependant, nous croyons qu’il est de notre devoir de jouer un rôle de leader entourant cet enjeu. En rassemblant les forces vives de notre collectivité, nous pourrons travailler ensemble à trouver des solutions innovantes et durables pour revaloriser notre patrimoine religieux.
Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où notre patrimoine religieux se transformera, mais continuera à exercer un rôle central à Saint-Hyacinthe.
André Beauregard, maire de Saint-Hyacinthe
