1 décembre 2022 - 07:00
Programme triennal d’immobilisations
Prochaines phases du pôle culturel : pas avant 2025
Par: Sarah-Eve Charland
Les rénovations de l’église Notre-Dame-du-Rosaire ont été repoussées après 2025. Photothèque | Le Courrier ©

Les rénovations de l’église Notre-Dame-du-Rosaire ont été repoussées après 2025. Photothèque | Le Courrier ©

Il faudra attendre encore plusieurs années avant de voir commencer la transformation de l’église Notre-Dame-du-Rosaire et du monastère des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang, dans le cadre du pôle culturel. La Ville de Saint-Hyacinthe estime les travaux à plus de 53,5 M$ pour les deux projets et prévoit de les réaliser après 2025.

« On a toujours ces projets dans nos cartons. Notre désir, c’est de terminer le pôle culturel, mais toujours en respectant notre capacité de payer. On tient à contrôler notre dette. On ne veut pas dépasser le cap du maximum de la dette qu’on s’est donné », affirme le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

Depuis le début de 2022, le conseil municipal a choisi d’indexer le plafond symbolique de la dette à 92 M$. La dette totale à l’ensemble de la population atteignait 61 773 182 $ au 31 décembre 2021.

Le pôle culturel englobera trois bâtiments, dont la nouvelle bibliothèque T.-A.-St-Germain qui devrait ouvrir ses portes en 2023. Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe sera déménagé dans le monastère. Le centre d’exposition Expression sera relocalisé dans l’église avec le musée régional. Les deux projets sont classifiés dans les dépenses ultérieures à 2025 dans le PTI. Pour l’église et le monastère, des sommes de 31,5 M$ et de 22 M$ ont été, respectivement, estimées. Mentionnons que l’année dernière, le PTI prévoyait deux enveloppes de 12 M$ pour ces projets.

« On n’a pas amené de nouveaux projets [dans le PTI] qui pourraient passer devant le pôle culturel. On a cette séquence-là [pour les investissements]. On va respecter la capacité de payer des citoyens », assure le maire.

Préparer le terrain

La Ville travaille avec les partenaires du milieu culturel afin de préparer la suite. Pour l’église Notre-Dame, un plan fonctionnel technique a été élaboré et déposé au conseil municipal au courant de la dernière année. Dans un objectif d’obtenir des subventions, ce document permet d’identifier les investissements requis pour transformer le bâtiment en musée.

« Dans ces cas-ci, il y a vraiment une volonté de la part du conseil et de nos partenaires de nous accompagner pour aller chercher le maximum de subventions. Les Travaux publics travaillent pour garder l’intégrité du bâtiment en assurant l’entretien. On progresse, mais ce sont des projets qui demandent de la patience », ajoute la directrice générale associée, Chantal Frigon.

Rappelons que la Ville de Saint- Hyacinthe avait choisi de construire la bibliothèque sans attendre l’obtention de subventions. Selon la Municipalité, les démarches pour obtenir des subventions auprès du ministère de la Culture sont très longues.

En 2022, le conseil municipal a choisi de citer l’église Notre-Dame-du-Rosaire et le monastère des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang afin de les rendre admissibles à certains programmes de subventions, notamment par le biais du Programme d’aide financière à la restauration patrimoniale de la MRC des Maskoutains. La Ville pourra compter sur une subvention de 400 000 $ en 2023, mais utilisera l’ensemble de ce montant pour restaurer la Porte des anciens maires dans le cadre des fêtes du 275e anniversaire de la Ville. En 2024, Saint-Hyacinthe recevra aussi 400 000 $, mais on ne connaît pas encore quel projet pourrait en bénéficier.

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