Situées sur la rue Martineau depuis 2021, les installations sont sur le point d’être agrandies. Il reste quelques étapes au processus de changement réglementaire pour permettre l’usage d’un gymnase dans ce secteur. L’organisme s’est vu refuser six fois son projet avant d’enfin obtenir l’approbation du conseil municipal le 3 juillet dernier sous forme de projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI). Le PPCMOI devra être soumis à un processus d’approbation référendaire avant de faire l’objet d’un permis de construction. Si tout se passe bien, la première pelletée de terre pourrait se faire en octobre. La première phase du projet pourrait être terminée en janvier 2024.
« On pense que notre projet est beau et qu’il s’intègre bien dans le milieu. On a pensé à tout pour accommoder le secteur. Si le projet n’avait pas été approuvé, c’était parce qu’il n’était pas parfait. Il n’était pas ce qu’il devait être. Notre projet est à son meilleur », affirme la vice-présidente du club ProCheer, Sabrina Bayard.
Au départ, on prévoyait de détruire tous les bâtiments existants afin de construire à neuf. C’est finalement un agrandissement qui a été accepté par la Ville. Le projet consiste à rénover le bâtiment existant afin d’améliorer la qualité architecturale de la façade avant. Il sera agrandi à l’arrière, en premier lieu, afin d’offrir un gymnase d’une hauteur permettant aux équipes de niveau 4 et plus d’y pratiquer. Par la suite, le Club procédera à la démolition de la maison sur le terrain, à l’agrandissement latéral et à la réalisation d’un aménagement paysager.
« On a fait de beaux ajouts, poursuit la directrice générale de ProCheer, Jessika Gardner. On a ajouté un jardin de pluie, de la verdure et des arbres. On a voulu harmoniser le tout avec le parc Les Salines à proximité. On a ajouté des talus en façade pour cacher le stationnement et on a réfléchi afin de minimiser les îlots de chaleur. »
La réalisation de ce projet a été rendue possible grâce à l’implication de trois mères bénévoles, soit Sabrina Bayard, Mélanie Côté et Kim St-Jacques. « On y est allées avec notre cœur. On a toutes des filles qui s’accomplissent par le cheerleading, qui évoluent dans ce sport leur apportant une confiance en elles et une discipline. C’était important pour nous de contribuer au projet et surtout de garder ce sport-là à Saint-Hyacinthe. Les enfants méritent d’avoir cette opportunité dans notre région », mentionne Mme Bayard.
La fin d’un parcours mouvementé
Depuis 2016, ProCheer s’est promené de local en local jusqu’au moment où il a pu acquérir un bâtiment sur la rue Martineau à Saint-Hyacinthe en 2021. Encore à ce jour, le Club doit utiliser deux locaux pour accueillir toutes ses équipes, dont celui du club Gymnaska-Voltigeur. ProCheer espère donc accueillir toutes ses équipes dans ses installations dès janvier.
En pleine saison estivale record, Mme Bayard estime que la saison automnale le sera tout autant. Au lieu de 14 équipes, ProCheer sera formé de 16 équipes à la rentrée scolaire. Une entente a aussi été conclue afin d’offrir un programme à l’école primaire privée La Petite Académie.
« ProCheer est en évolution. Le cheerleading est un sport de plus en plus connu. On est de plus en plus présents dans la ville par les différentes écoles secondaires. Le nombre d’inscriptions augmente. On manque d’espace et de gymnases qui répondent aux normes de la Fédération de cheerleading. Ce projet va permettre de répondre aux besoins », mentionne Mme Bayard.
