L’entreprise lauréate de la 3e édition du prix a été dévoilée par Renald Mercier, président de l’AQINAC, lors du 62e congrès et de l’assemblée générale annuelle de l’association.
Établie à Saint-Hyacinthe depuis 1996, Prorec s’est développée en misant sur l’économie circulaire, soit en donnant une deuxième vie à des résidus alimentaires revalorisés pour l’alimentation animale.
Lors d’une réflexion stratégique menée en 2023, l’équipe de Prorec s’est donné l’objectif d’élargir son engagement envers l’environnement afin d’intégrer le développement durable à l’ensemble de ses activités. Avec le soutien d’une consultante externe, un diagnostic a été établi et a permis de mettre en lumière les forces de l’entreprise, tout en identifiant des pistes d’amélioration. L’entreprise a donc passé en revue ses processus opérationnels afin de viser un approvisionnement plus responsable et de réduire la quantité de matières envoyées à l’enfouissement à la suite du désemballage des produits alimentaires qu’elle reçoit.
De plus, soucieuse de faire de la démarche un projet mobilisateur, la direction a misé sur la collaboration de l’ensemble des employés. Un comité de développement durable a notamment été mis sur pied et il a pour mandat de proposer des initiatives, de piloter les projets en cours et de gérer le programme de dons et commandites de l’entreprise.
« Souvent, nous voulons une entreprise viable, rentable et nous focalisons simplement sur cet aspect. Cette démarche m’a amené au constat qu’une entreprise responsable ratisse plus large que cela. Nous avons un rôle à jouer dans notre communauté et notre secteur d’affaires et nous devons l’assumer », a déclaré Stéphane Le Moine, président-directeur général de Prorec.
L’ensemble des changements déployés depuis deux ans a permis à Prorec d’obtenir, en décembre 2024, la prestigieuse certification B Corp, une reconnaissance attribuée aux organisations qui respectent des normes élevées en matière de performance sociale, environnementale, de transparence et de responsabilité. Afin de maintenir la certification, l’entreprise devra se soumettre à un nouvel audit d’ici trois ans et viser l’amélioration de son résultat afin de témoigner de son engagement à long terme. A.B.