Le 8 février, lors du nettoyage des équipements, les employés ont constaté qu’une des broches pour couper le fromage était brisée. Ce qui restait de la production de la journée encore sur place, dont le contenu du présentoir, a été jeté promptement. Toutefois, lorsque l’avis du Ministère a été publié en fin d’après-midi, la majorité du fromage produit à l’intention des commerces alimentaires le jour même avait déjà été livré.
L’avis visait tous les lots de cheddar doux, cheddar en grains aux fines herbes, cheddar en grains au sel de mer, cheddar en grains BBQ et cheddar en grains régulier.
Pour la poutine, privé de fromage frais, le restaurant s’est tourné vers le fromage de la veille pour satisfaire les clients au cours de la journée.
Les correctifs ont été apportés à l’équipement le jour même et la production avait déjà pu reprendre son cours normal le 9 février au matin.
« La seule raison pour laquelle nous avons procédé au rappel, c’est que le risque zéro n’existe pas. Nous aimons mieux prévenir que guérir », a déclaré le propriétaire, Éric Drouin, à qui on n’a rapporté aucun incident particulier au moment de s’adresser au COURRIER.
Il était tout de même assez confiant pour manger le fromage visé par le rappel le soir même. Ses employés ont aussi fait de même.