21 juillet 2016 - 00:00
Valérie Tanguay
« Quand j’ai confiance, rien ne peut m’arrêter »
Par: Maxime Prévost Durand
« Quand j’ai confiance, rien ne peut m’arrêter »

« Quand j’ai confiance, rien ne peut m’arrêter »

« Quand j’ai confiance, rien ne peut m’arrêter »

« Quand j’ai confiance, rien ne peut m’arrêter »

Valérie Tanguay a participé pour la première fois ce printemps aux qualifications du US Open, où elle a pu se mesurer à certaines golfeuses du circuit de la LPGA. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Valérie Tanguay a participé pour la première fois ce printemps aux qualifications du US Open, où elle a pu se mesurer à certaines golfeuses du circuit de la LPGA. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Depuis qu’elle a intégré le circuit de la NCAA il y a deux ans, où elle défend les couleurs de l’Université d’Oklahoma, la golfeuse Valérie Tanguay a gagné en confiance. Son ardeur et sa détermination lui permettent aujourd’hui de présenter un niveau de jeu plus complet.

« Avant, je pouvais dire que j’avais une faiblesse dans mon jeu, qui était ma « short game », mais maintenant je ne peux plus vraiment dire que j’ai une faiblesse parce que j’ai travaillé sur tous les points. C’est un peu plus l’aspect mental que je veux aller chercher. Quand j’ai confiance, rien ne peut m’arrêter. »

Au cours des dernières semaines, l’athlète âgée de 20 ans a notamment participé aux qualifications du prestigieux tournoi US Open. Même si elle n’a pas obtenu un résultat suffisant pour accéder à la grande compétition, sa participation lui a permis de mesurer où elle en était rendue par rapport aux golfeuses du circuit professionnel.

« Ça a vraiment bien été. Je ne me suis pas qualifiée, mais je voulais avant tout acquérir de l’expérience », a soutenu Tanguay, rencontrée par LE COURRIER lors d’un récent passage à Saint-Hyacinthe.

Lors de cette ronde de qualification, elle devait disputer 36 trous en une journée. « Ça s’est avéré que j’ai joué sur un des terrains les plus difficiles, où plusieurs filles de la LPGA venaient faire leur qualification. Je me suis ramassée avec des filles du circuit comme la nièce de Tiger Woods (Cheyenne Woods). »

Valérie a terminé dans le top 20 de l’épreuve parmi plus de 90 filles grâce à un score de -1 après les 36 trous. Seulement les cinq meilleures filles obtenaient ensuite leur laissez-passer pour le US Open. « La nièce de Tiger Woods a fini à -2, alors je me dis que je suis proche du but. Je veux continuer de travailler fort pour atteindre cet objectif-là. »

Au lendemain de ce tournoi de qualification, tenu au Massachusetts, la Maskoutaine est revenue au Québec pour participer à la Coupe Debbie Savoy-Morel NIVO, où elle a pris le deuxième rang.

Trouver l’équilibre

Jouer au golf durant toute l’année comme elle le fait depuis son arrivée à l’Université d’Oklahoma représente un défi de taille pour Valérie, qui tente du mieux qu’elle le peut de trouver un équilibre à travers les entraînements, les compétitions et la vie de tous les jours.

« L’an dernier, je n’avais pas eu de moment pour travailler sur ma technique. Ça m’avait un peu nui. J’ai besoin d’une pause où je peux travailler seulement sur ma technique. J’aborde ma saison d’été différemment cette année. J’ai moins de tournois, c’est plus équilibré », souligne-t-elle.

Le point culminant de sa saison estivale approche déjà à grands pas avec la présentation du 26 au 29 juillet du championnat canadien amateur féminin en Nouvelle-Écosse. Elle prendra aussi part au championnat amateur féminin des États-Unis grâce à sa qualification la semaine dernière. Au terme de la saison d’été, Valérie retournera à Oklahoma pour sa troisième et avant-dernière année à l’université en temps que membre « junior » de l’équipe de golf.

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