« Nous préparons une nouvelle collection pour le mois de septembre. Parallèlement, nous travaillons au changement de notre image de marque qui sera plus jeune et plus moderne », indique en entrevue au COURRIER, François-Xavier Robert, copropriétaire de l’entreprise.
Fondée en 1997, Quartz Nature avait transféré en 2012 son siège social de Longueuil à Saint-Hyacinthe pour s’installer dans une nouvelle bâtisse située dans le parc industriel Olivier-Chalifoux.
François-Xavier Robert et son frère Jean-Philippe conjuguent depuis leurs expertises dans le domaine international pour poursuivre le développement de l’entreprise.
« L’image de la province à l’extérieur du Québec se résume au sirop d’érable et au froid. Je pense que nous sommes la meilleure place au monde pour concevoir et vendre des manteaux d’hiver. Nous devons donc faire valoir nos produits qui répondent aux plus hauts standards de qualité », mentionne François-Xavier Robert.
Les deux entrepreneurs possèdent une solide formation académique. Ils sont tous deux diplômés de l’École polytechnique de Montréal. François-Xavier est ingénieur électrique et Jean-Philippe, ingénieur industriel.
Quartz Nature regroupe 20 personnes à Saint-Hyacinthe et emploie indirectement 65 salariés oeuvrant au sein d’entreprises spécialisées en couture basées au Québec. En plus du Canada, l’entreprise commercialise ses manteaux aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Finlande ainsi qu’au Groenland.
Sécurité renforcée
Dès leur arrivée dans l’entreprise, l’une des premières décisions prises par les deux dirigeants a été de renforcer considérablement la sécurité de la bâtisse.
En octobre 2014, plus de 150 manteaux y avaient été volés, représentant une perte évaluée à plus de 60 000 $.
Malgré des améliorations qui avaient été apportées par l’ancien propriétaire, un second vol s’était produit en janvier 2015. Les malfaiteurs avaient emporté cette fois une cinquantaine de manteaux représentant une valeur totale de 38 000 $.
« La sécurité de la bâtisse a été entièrement revue et des sommes importantes ont été consacrées à l’achat de nouveaux dispositifs », précise M. Robert qui espère que ces deux douloureux épisodes resteront chose du passé.