Une femme et ses deux enfants, un garçon et une fille, ont été pris en charge par la Croix-Rouge. Elle a raconté qu’elle n’était heureusement pas sur place quand l’incendie s’est déclaré. Elle est tout de même encore sous le choc d’avoir perdu son logis. « Je fais des cauchemars la nuit depuis l’incendie », a-t-elle confié. Selon les informations qu’elle a reçues de son propriétaire, elle ne pourra pas retrouver son logement avant huit mois.

Les trois autres familles ont été hébergées par des proches. Selon la mère de famille, une des locataires a aussi un enfant et il n’était heureusement pas avec elle cette nuit-là.

Personne n’a été blessé. Seule la fumée a incommodé certains résidents qui ont tout de même réussi à sortir de l’immeuble pour la plupart d’eux-mêmes. Une des locataires serait venue en aide à un autre de 85 ans au moment de l’évacuation.

C’est vers 2 h 30 que les pompiers de Saint-Hyacinthe ont été appelés sur place puisque de la fumée et des flammes avaient envahi l’immeuble de quatre logements. L’incendie avait débuté à l’arrière de l’immeuble sur une galerie du premier étage. Les flammes se sont ensuite faufilées sur cet étage avant de se répandre au second.

À leur arrivée, les pompiers se sont d’abord assurés que personne ne se trouvait encore à l’intérieur. En raison de la gravité de l’incendie, une troisième alarme a dû être déclenchée. Une vingtaine de pompiers se sont affairés à éteindre le feu alors que la nuit était particulièrement froide.

L’immeuble a pu subsister et n’est donc pas une perte totale, mais les dommages sont évalués à environ 300 000 $. La recherche de la cause s’est poursuivie jusqu’à 12 h 20. Au moment de mettre sous presse, les conclusions de l’enquête n’avaient pas été divulguées.

Selon le directeur adjoint du Service de sécurité incendie de la Ville de Saint- Hyacinthe, Stéphane Massé, l’intervention, axée sur le travail d’équipe, s’est bien déroulée.