Son objectif est de soumettre le résultat de cette démarche au gouvernement au printemps. Le document prendra la forme d’un livre blanc, c’est-à-dire un document objectif qui présentera des informations sur les innovations proposées dans ce domaine.
Ce projet est dans les cartons de Québec Vert depuis plusieurs années. « Pourquoi le Québec n’aurait-il pas aujourd’hui ce projet de société? Nous pourrions devenir des leaders mondiaux dans ce domaine. Nous avons toute l’expertise au Québec pour faire quelque chose d’extraordinaire, de merveilleux », a déclaré la directrice générale de Québec Vert, Luce Daigneault.
Pour arriver à ses fins, la fédération consultera dans les prochains mois tous les acteurs impliqués. Pensons aux chercheurs, aux professeurs, aux architectes-paysagistes, aux ingénieurs, aux urbanistes et aux paysagistes, sans oublier les producteurs. À tous ces gens s’ajouteront également les élus. Un sondage devrait d’ailleurs être disponible d’ici un mois. Il y aura également des webinaires et des consultations de groupes. Ensuite, par l’entremise de groupes de travail, Québec Vert mettra en commun toute l’information et établira un consensus sur le sujet.
La richesse des plantes
Mme Daigneault a profité de cette activité pour expliquer l’importance de la végétalisation. « Au cours des dernières années, nous avons commencé à entendre de plus en plus parler des bienfaits des végétaux. […] Il y a beaucoup de personnes qui sont prêtes à œuvrer pour aider à apporter des solutions pour lutter contre nos problèmes de société comme les changements climatiques, les problèmes de santé publique et nos infrastructures qui vieillissent à une vitesse incroyable », a-t-elle affirmé.
Deux partenaires emballés par la consultation à venir ont également pris la parole pour expliquer la nécessité d’agir maintenant. Mathieu Lemay, chercheur à l’Institut national de recherche scientifique (INRS) et à la Fondation Suzuki, a notamment parlé de l’impact de la végétalisation sur la qualité de l’eau et de l’air afin de contrer l’érosion et d’éviter la propagation de contaminants.
Pour sa part, Albert Mondor, horticulteur, biologiste et auteur, a ajouté que la végétalisation contribue à la réduction des gaz à effet de serre et des polluants. Il a aussi livré un vibrant plaidoyer sur l’importance de ramener les plantes au cœur de nos vies. D’ailleurs, toutes les personnes qui se sont exprimées se sont dites convaincues que la végétalisation du Québec était une voie d’avenir. Elles ont souligné que les plantes gagnaient à être mieux connues et qu’on devait cesser de les considérer comme de simples objets décoratifs.