On dirait que tout le monde a perdu. À commencer par les firmes de sondages avec des résultats très différents de ce qui était prévu.
Sauf pour le pauvre NPD, qui a tellement travaillé fort pour devenir une alternative crédible aux libéraux qu’il a transformé les libéraux en alternative crédible au NPD.
Les bloquistes aussi ont reculé. Ceux dont la priorité était de faire du Québec un pays se sont retrouvés avec la tâche prioritaire de « sauver » le pays du Canada devant le dilemme Trumpiste.
Parlant du grand Orange, même lui a perdu ses élections. En effet, le matin du scrutin, il avait invité les Canadiens à voter pour LUI et son 51e État.
Tellement impopulaire qu’il perd des élections auxquelles il ne se présente même pas. Faut le faire!
En fait, il avait perdu bien avant, lorsqu’il a poussé le Parti conservateur en bas des escaliers politiques, au grand bonheur des libéraux qui n’en demandaient pas tant. Eux qui sont passés d’un risque de balayage à une victoire chanceuse en prolongation. Le Canadien devrait s’en inspirer dans sa confrontation contre Washington.
Sans oublier Maxime « Dernier » et son parti de moins en moins populaire avec son microscopique 0,7 % des voix, encore plus bas que la marge d’erreur.
Enfin, Jonathan Pedneault, co-chef du Parti Vert, a perdu dans… Outremont. Outremont. La prochaine fois, dis-le Jonathan si tu ne veux pas gagner.
Le grand gagnant de l’élection est peut-être Denis Coderre, qui vient de voir un paquet de chefs perdre leur poste.
Allez Denis Allez!