2 juin 2011 - 00:00
Qui sera nommé personnalité de l’année?
Par: Le Courrier


André Barnabé

Pour ses 40 ans il y a 10 ans de ça, le Maskoutain André Barnabé s’était offert tout un cadeau. En plus d’une participation dans l’actionnariat de l’entreprise, il avait accepté la présidence et la direction générale de l’Alliance Boviteq, le réputé centre de transfert et de recherche embryonnaire de Saint-Hyacinthe.

À l’aube de son cinquantième anniversaire, et des 25 ans de l’Alliance Boviteq, M. Barnabé considère que ce sera presque impossible de trouver un cadeau plus emballant et excitant que celui qu’il s’était fait en février 2001. D’autant plus que les années de vaches maigres qui ont suivi la désormais célèbre crise de la vache folle sont maintenant chose du passé pour Boviteq. Sous la direction de M. Barnabé, l’entreprise a opéré un spectaculaire redressement en misant à fond sur la recherche et la semence sexée, un volet en plein essor. Tant et si bien qu’elle a aujourd’hui des idées de grandeur. Son PDG songe à un projet d’expansion, un défi qui pourrait bien être tout compte fait un cadeau de 50 ans idéal pour M. Barnabé.Pour son implication passée et actuelle dans la communauté maskoutaine, pour les efforts qu’il a consacrés au développement de l’Alliance Boviteq, de la Technopole agroalimentaire et de la Cité de la biotechnologie, Le Courrier de Saint-Hyacinthe et la Chambre de commerce et de l’Industrie Les Maskoutains sont heureux de décerner le titre de personnalité du mois d’octobre à André Barnabé.

Paul-Émile Parenteau

Paul-Émile Parenteau est un sacré personnage. L’homme de toutes les causes et de tous les combats. Difficile à croire qu’il n’ait jamais été sacré personnalité du mois, tant ses implications passées dans la communauté maskoutaine ont été nombreuses et fécondes. Il était grand temps d’y remédier!

Restaurateur, bénévole, sportif accompli et philanthrope, Paul-Émile Parenteau a toujours pris les bouchées doubles et n’a jamais levé le pied. En plus d’opérer avec succès sur quelques décennies, et jusqu’à l’été dernier, la célèbre rôtisserie qui porte son nom, il a toujours supporté une multitude d’organisations, que ce soit financièrement ou en offrant de son temps.« Redonner aux autres et faire du bénévolat n’a jamais appauvri personne, mentionne M. Parenteau. Au contraire, c’est ce qu’il y a de plus valorisant dans la vie. »Fondation Aline-Letendre, Course des petits canards, Course Terry-Fox, Sclérose en plaques, loisirs de quartier, tennis et Centre de bénévolat ne sont que quelques causes ou organisations qu’il a endossées au fil des années. Et sans parler de tous les événements, de toutes les équipes sportives, de tous les sportifs et de tous les projets de coopération ou d’échanges étudiants qu’il a commandités.« Des lettres de remerciements, j’en ai reçu 13 à la douzaine au cours de ma vie! Je ne me souviens pas avoir refusé une commandite. Au point où nous avons dû un jour couper dans les montants, afin de pouvoir répondre à toutes les demandes! »Pour sa réussite en affaires et en reconnaissance pour son implication communautaire passée, présente et à venir, La Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains et Le Courrier de Saint-Hyacinthe sont heureux de décerner le titre de personnalité du mois de novembre à Paul-Émile Parenteau.

Jean-Claude Pateneaude

Défendre et servir, c’est ce que le Maskoutain Jean-Claude Patenaude a fait toute sa vie. D’abord comme policier, pendant 33 ans, au sein du service de police municipal, puis à sa retraite comme conseiller municipal.

À Saint-Hyacinthe où il est né et a vécu toute sa vie, il fait figure de légende. Pour plusieurs, Jean-Claude Patenaude demeure en quelque sorte le dernier vrai chef de la Sûreté municipale (SM), le bon policier qui savait tout, qui connaissait tout le monde et qui savait faire preuve de jugement pour faire passer ses messages.Oui le chef Patenaude savait se faire respecter et il l’était. Autant comme policier que comme conseiller, une après carrière dans laquelle il s’est investi pendant 13 ans. À titre d’élu, il s’est particulièrement impliqué auprès de l’Office municipal d’habitation (OMH). C’est pendant sa présidence que se mettra en branle la réhabilitation de la terrasse du Patro, un vaste chantier visant à améliorer le parc immobilier et la qualité de vie des locataires, tout en revalorisant l’image de ce secteur défavorisé.Il prendra aussi la tête d’une campagne de financement pour doter la terrasse du Patro de modules de jeux et de balançoires et sera l’un des principaux artisans du financement de la Maison Marguerite-D’Yvouville, une habitation à loyer modique dédiée aux personnes atteintes de maladies dégénératives.En tout et partout, pas moins de 20 M$ ont été investis ces dernières années dans les installations de l’OMH, incluant l’aménagement d’une salle communautaire qui porte désormais le nom de « salle communautaire Jean-Claude Patenaude ».Pour ses accomplissements personnels et professionnels à titre de policier et de conseiller municipal, et en reconnaissance de son apport exceptionnel au développement du logement social, la Chambre de commerce et de l’Industrie Les Maskoutains et Le Courrier de Saint-Hyacinthe sont fiers de décerner le titre de personnalité du mois de décembre à Jean-Claude Patenaude.

Normand Ménard

Du sport, Norrmand Ménard en mange littéralement. Il en a fait beaucoup et il en a fait pratiquer toute sa vie.

Que ce soit à l’école Casavant, où il a enseigné l’éducation physique pendant près de 30 ans, ou au club d’haltérophilie La Machine Rouge et au Club Athlétique de Saint-Hyacinthe dans lesquels il s’implique bénévolement depuis 40 ans à titre d’entraîneur ou directeur, Normand Ménard est un apôtre de l’activité physique.Et depuis toujours, il prêche par l’exemple, lui qui à 72 ans pratique encore de façon soutenue le ski de fond, la marche et le patin à roues alignées. C’est une force de la nature, voire un véritable phénomène, comme en témoignent les carnets d’entraînement qu’il conserve depuis 1979. Ceux-ci révèlent qu’il a parcouru plus de 40 000 kilomètres de ski de fond, dont 800 cet hiver, et plus de 65 000 kilomètres en course à pied, lui qui a complété plus de 56 marathons!Mais son plus grand fait d’armes est surtout d’avoir initié des milliers de jeunes Maskoutains aux bienfaits du sport et de l’activité physique, en plus d’en superviser des milliers d’autres dans diverses compétitions. Son palmarès est éloquent : il a coordonné 38 finales régionales des jeux du Québec, en plus d’organiser 12 finales régionales en athlétisme, 70 courses en sol maskoutain et 11 championnats d’haltérophilie.À titre d’entraîneur, M. Ménard a aussi accompagné ses protégés à plus de 200 épreuves d’haltérophilie, d’athlétisme ou de ski de fond et à 34 championnats canadiens seniors. De 1997 à 2004, il fut entraîneur de l’équipe nationale canadienne d’haltérophilie et s’est même rendu aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone.« Quand je parlais des bienfaits de l’activité physique, on me regardait de travers à l’époque, alors que tout le monde en fait maintenant. On en parle partout. Ce n’est pas évident de faire bouger les jeunes, mais j’ai fait ma part. »Pour son implication des 40 dernières années dans le milieu sportif maskoutain, pour avoir porté à bout de bras les clubs d’haltérophilie et d’athlétisme et pour les dizaines d’athlètes juniors ou séniors qu’il a conseillés et qui ont fait honneur à la Ville de Saint-Hyacinthe lors de championnats régionaux, nationaux et internationaux Le Courrrier de Saint-Hyacinthe et La Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains sont heureux de décerner le titre de personnalité du mois de février à Normand Ménard.

Francine Morin

Francine Morin n’a plus besoin de présentation, ou si peu. Mairesse de la plus petite municipalité de la Municipalité régionale de comté (MRC) Les Maskoutains, elle dirige les destinées de Saint-Bernard-de-Michaudville depuis 1995.

Cette politicienne aguerrie fait figure de pionnière puisqu’elle a toujours marché sur des chemins peu fréquentés. Première femme élue maire de Saint-Bernard, elle a réussi une autre première en 2005 en devenant la toute première femme de l’histoire de la MRC Les Maskoutains à occuper le poste de préfet.Elle avait d’ailleurs coiffé à cette élection le tout-puissant maire de la Ville-Centre, faisant subir à Claude Bernier l’une de ses rares défaites en politique active.À la grande table de la MRC, Mme Morin a su gagner le respect et la confiance de ses pairs puisqu’elle écoule actuellement son troisième mandat de deux ans.Femme de compromis et de concertation, elle a toujours défendu ses dossiers avec conviction, que ce soit au sein de sa communauté ou à la MRC, où elle doit composer avec les intérêts de la Ville-Centre et des 16 autres municipalités rurales.Un rôle qui demande un doigté certain. Le préfet de la MRC Les Maskoutains a de tout temps dû naviguer en eaux troubles puisque les frictions et les étincelles ont l’habitude de revenir de façon récurrente à la MRC.« La clé du succès, c’est d’arriver à travailler tous ensemble, nous n’avons pas le choix si nous voulons avancer. Mais pour cela, il faut travailler les mentalités. Une région forte le sera si sa ville-centre et la campagne le sont elles aussi. Les compromis sont essentiels des deux bords et on a besoin de tout le monde », confie Mme Morin.Pour son engagement envers sa municipalité et la MRC, son implication soutenue envers la cause des femmes en politique et en reconnaissance pour toutes les batailles qu’elle a menées et souvent gagnées, la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains et Le Courrier de Saint-Hyacinthe sont heureux de décerner le titre de personnalité du mois de mars à Mme Francine Morin.

Roger Duceppe

C’est la fin d’une époque, d’une belle époque diront plusieurs. Après 22 ans passés à la direction générale de la Fondation Aline-Letendre de l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, Roger Duceppe a décidé de passer le flambeau.

À 71 ans et après avoir donné sans compter pour perpétuer la mission de la Fondation, M. Duceppe estime que le moment est venu de penser un peu plus à lui et à ses proches. Il a une conjointe, deux enfants, voire même quatre si on ajoute les deux de sa belle Josée, et quatre petits-enfants à combler.Il y a maintenant 50 ans que Roger Duceppe est présent et surtout actif dans la communauté maskoutaine où il est connu comme Barabbas dans la Passion. Une implication qui s’est manifestée en deux temps, trois mouvements. D’abord à la radio locale pendant 26 ans entre 1962 et 1988 en tant qu’animateur, directeur général et actionnaire; puis à la Fondation Aline-Letendre qu’il dirige depuis toujours, ou presque. À ce jour, cette fondation vouée à assurer le mieux-être des résidants de l’Hôtel-Dieu n’a connu aucun autre directeur général que lui.Une situation qui changera le 27 mai, puisqu’il cèdera sa place à Mme Christine Poirier.Pour le rôle considérable qu’il a joué en tant que figure de proue de la radio locale à Saint-Hyacinthe, pour avoir permis à un nombre considérable de Maskoutains d’aspirer à de brillantes carrières dans les médias et pour tout le bien qu’il a généré à la Fondation Aline-Letendre au cours des 22 dernières années, Le Courrier de Saint-Hyacinthe et la Chambre de commerce et de l’Industrie Les Maskoutains sont heureux de décerner le titre de personnalité du mois d’avril à Roger Duceppe.

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