13 octobre 2016 - 00:00
Projet Agro Carbone
Réduire les GES en milieu agricole
Par: Jean-Luc Lorry
Sur la photo, dans l’ordre habituel, Jean Nolet, président-directeur général de la Coop Carbone; Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains; Pascale Tremblay, commissaire au développement agricole et agroalimentaire à la MRC des Maskoutains; et Yvan Michon, producteur agricole.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, dans l’ordre habituel, Jean Nolet, président-directeur général de la Coop Carbone; Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains; Pascale Tremblay, commissaire au développement agricole et agroalimentaire à la MRC des Maskoutains; et Yvan Michon, producteur agricole. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, dans l’ordre habituel, Jean Nolet, président-directeur général de la Coop Carbone; Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains; Pascale Tremblay, commissaire au développement agricole et agroalimentaire à la MRC des Maskoutains; et Yvan Michon, producteur agricole.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, dans l’ordre habituel, Jean Nolet, président-directeur général de la Coop Carbone; Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains; Pascale Tremblay, commissaire au développement agricole et agroalimentaire à la MRC des Maskoutains; et Yvan Michon, producteur agricole. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La MRC des Maskoutains, en partenariat avec la Coop Carbone, va mettre en place un projet pilote en vue d’aider le milieu agricole à réduire les gaz à effet de serre (GES). 


Le projet Agro Carbone consistera dans une première phase à aider la filière laitière à identifier des pistes de solution qui auraient un impact sur les GES.

« La lutte contre les GES peut se traduire par des solutions technologiques ou encore par des modifications règlementaires », indique Jean Nolet, président-directeur général de la Coop Carbone. 

Celui-ci donne des exemples d’intervention comme la gestion des lisiers pour récupérer du biométhane ou la façon de fertiliser les sols. Selon Jean Nolet, 16 % des GES proviennent des secteurs agricole et agroalimentaire.

« Le projet Agro Carbone est innovateur et s’intègre naturellement au Plan de développement de la zone agricole (PDZA) de la MRC, dont la vision est de faire de ce grand territoire, le laboratoire de toutes les innovations, tant en termes économique, technologique, environnemental que social », mentionne Pascale Tremblay, commissaire au développement agricole et agroalimentaire à la MRC des Maskoutains.

Au cours des prochains mois, des fermes laitières du territoire seront sollicitées pour participer à ce projet pilote.

« Nous avons deux objectifs. Dans un premier temps, nous voulons établir un diagnostic et identifier les GES dans les entreprises agricoles. La seconde étape sera de regarder les possibles adaptation et modification des pratiques agricoles », explique Mme Tremblay, qui est agronome de formation.

Jean Nolet se félicite des récents engagements du Canada en matière de GES. En prévision de la ratification de l’accord de Paris sur les changements climatiques, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé une taxe carbone dès 2018. Ottawa imposera un prix de 10 $ la tonne qui augmentera de 10 $ par année jusqu’à atteindre 50 $ la tonne en 2022. 

L’annonce du projet Agro Carbone a eu lieu à la ferme Laitquipe Michon située à La Présentation. Yvan Michon exploite cette ferme laitière où l’on pratique également la grande culture.

La MRC des Maskoutains investira 30 000 $ sur deux ans pour soutenir la réalisation du premier volet du projet Agro Carbone.

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