7 août 2014 - 00:00
Équipements sportifs
Rejet forcé des soumissions
Par: Benoit Lapierre
Le conseil municipal a rejeté le 7 juillet les soumissions présentées pour la fourniture d’équipements destinés aux terrains de sport, non pas en raison de prix jugés trop élevés, mais à cause d’imprécisions dans les indications qui avaient été communiquées aux fournisseurs.

Les offres écartées sont celles des deux entreprises qui avaient été invitées à soumissionner. « Après l’ouverture des soumissions, on s’est rendu compte que notre devis comportait des erreurs », a expliqué la directrice générale adjointe de la Ville de Saint-Hyacinthe, Chantal Frigon.

Elle a précisé que le devis, tel que rédigé, portait à confusion sur certains points, de sorte que les soumissionnaires ne l’ont pas interprété de la même façon. Dans le cas des filets de soccer, par exemple, l’indication « trois unités » ne signifiaient pas trois filets, comme l’a compris un fournisseur, mais bien trois paquets de deux filets, parce qu’ils sont vendus ainsi.

C’est donc dire qu’aucun contrat n’a été accordé pour la fourniture de tout le matériel requis pour l’entretien des terrains de sport en 2014 et 2015, mais la Ville ne relancera pas pour autant un nouvel appel d’offres par invitation. Elle entend s’approvisionner à la pièce au cours des deux prochaines années, au fur et à mesure de ses besoins. Le dernier appel d’offres portait sur l’achat d’environ 69 000 $ d’équipements sur une période de deux ans.

Au moment où le conseil s’apprêtait à rejeter les soumissions, le conseiller Alain Leclerc s’est levé pour annoncer qu’il se retirait momentanément de la salle, mais sans en dire davantage.

Après la séance, Chantal Frigon a expliqué au COURRIER que M. Leclerc n’avait pas voulu prendre part aux délibérations sur ce point parce que ses activités professionnelles le liaient au dossier en question.

Lorsqu’un membre du conseil croit avoir un intérêt pécuniaire particulier dans une question prise en considération par son conseil, il devrait, en plus d’éviter de prendre part au débat sur ce point et de voter, divulguer d’abord la nature générale de cet intérêt. Mais ce que prescrit la loi en pareil cas n’est pas la manière habituelle de procéder au conseil municipal de Saint-Hyacinthe.

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