Au moment de mettre sous presse, la dernière statistique révélait que 4,04 % des postes d’enseignant demeuraient à pourvoir. Cela représente 59 postes sur un total de 1482 enseignants. Cette donnée a été prélevée lundi et pourrait donc être réduite aujourd’hui en temps réel. Le directeur général par intérim a bon espoir d’avoir un enseignant dans chaque classe pour la rentrée des classes prévue demain. Le recrutement passe notamment par les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille.
« On est en augmentation de semaine en semaine. On continue nos blitz d’embauches pour faire en sorte qu’on ait des enseignants dans chacune de nos classes pour la rentrée. On continue sans relâche », mentionne M. Brisebois en entrevue au COURRIER.
En date du 20 août, La Presse mentionnait qu’il restait encore 1400 postes à pourvoir à travers la province. Dans un tel contexte, comment le CSSSH fait-il pour se démarquer?
« On est à la troisième année du déploiement de notre marque employeur. L’idée est de valoriser l’expérience employé, en étant à l’écoute et en promouvant la bienveillance. On mise sur de la publicité pour se démarquer. On a la chance d’être un centre de services scolaire de taille moyenne, mais à échelle humaine. On continue à le mettre de l’avant », explique M. Brisebois.
Au moment de mettre sous presse, M. Brisebois n’avait pas l’autorisation du ministère de l’Éducation pour dévoiler le pourcentage d’enseignants sans brevet qui seront à l’emploi du CSSSH cette année. Les données seront diffusées la semaine prochaine. « Je peux quand même vous mentionner qu’on en aura moins que l’an passé. »
M. Brisebois observe que la pénurie de main-d’œuvre semble moins importante que les années passées. Entre autres, toutes les directions d’école sont pourvues. La quasi-totalité des employés administratifs a été embauchée.
Toutefois d’autres corps de métier demeurent un enjeu, comme les postes d’éducateurs en service de garde. Depuis l’année dernière, le CSSSH a placé des éducateurs comme aide à la classe, libérant de nombreux postes en service de garde.
Croissance du nombre d’élèves
Chaque année, le CSSSH accueille en moyenne l’équivalent d’une nouvelle école en élèves supplémentaires. Cette année, le nombre d’élèves atteint 14 938 au primaire et au secondaire, soit 227 élèves de plus que l’an passé. Pour les secteurs de l’éducation aux adultes et professionnelle, on compte environ 4000 élèves.
« Le Centre de services poursuit ses priorités pour l’année scolaire à venir, dont la gestion de la croissance. Je vous dirais que l’élément principal de notre mission, c’est la réussite de nos élèves. On continue à tout mettre en place pour qu’un plus grand nombre d’élèves puissent avoir une trajectoire de réussite. On poursuit notre optimisation pour nous assurer qu’on soit capables de contribuer à l’efficacité de l’État, d’accueillir la croissance et d’assurer la réussite des élèves », mentionne M. Brisebois.
L’année dernière, le CSSSH avait demandé au ministère de l’Éducation le financement de plusieurs projets visant à ajouter des espaces dans les écoles de la région. Les plus importantes concernaient la construction d’une nouvelle école secondaire d’environ 1000 places et l’acquisition et l’aménagement de l’aile Pratte du Séminaire de Saint-Hyacinthe pour créer 245 places. Le CSSSH avait aussi déposé des demandes pour agrandir l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, remplacer l’école Henri-Bachand à Saint-Liboire et l’immeuble Saint-Louis de l’école aux Quatre-Vents à Saint-Louis ainsi que la construction d’une nouvelle école primaire à Saint-Hyacinthe. Toutes ces demandes n’ont pas été retenues par le ministère de l’Éducation.
« Parmi toutes les demandes d’ajout d’espace proposées par tous les centres de services scolaires l’an passé, il y a trois constructions qui ont été retenues. C’est peu comparativement aux centaines de demandes », souligne le directeur des ressources matérielles du CSSSH, Jean-François Soumis.
Le CSSSH n’a pas eu besoin d’ajouter des classes modulaires cette année. En ce moment, on trouve 15 classes modulaires au niveau secondaire et 8 classes modulaires au niveau primaire.