16 janvier 2025 - 03:00
Repositionner la caserne de Saint-Thomas-d’Aquin
Par: Sarah-Eve Charland
La Ville de Saint-Hyacinthe réfléchit à l’avenir de la caserne de Saint-Thomas-d’Aquin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe réfléchit à l’avenir de la caserne de Saint-Thomas-d’Aquin. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe prévoit de réorganiser ses casernes de pompiers au cours des prochaines années, notamment par le délaissement éventuel de la caserne dans le quartier Saint-Thomas-d’Aquin, mais aussi en récupérant tout le bâtiment où se trouve la caserne au centre-ville.

En 2025, une somme de 300 000 $ a été réservée dans le cadre du Programme triennal d’immobilisations pour donner un contrat visant à élaborer un plan fonctionnel et technique pour réaménager la caserne au centre-ville, rénover la caserne à Sainte-Rosalie et conceptualiser une nouvelle caserne qui pourrait prendre forme dans le district Douville.

À la séance du conseil du 16 décembre, le conseil municipal a annoncé qu’il ne comptait pas renouveler le bail de la Sûreté du Québec au 925, avenue Dessaulles au centre-ville. Le bail se terminerait donc en mai 2026. L’objectif est de récupérer l’ensemble du bâtiment pour y accueillir l’équipe de prévention de Saint-Thomas-d’Aquin et les équipements d’entretien présentement à Sainte-Rosalie.

Dans ce scénario, la caserne de Saint-Thomas-d’Aquin fermerait. Elle occupe l’ancien hôtel de ville de Saint-Thomas-d’Aquin, soit un bâtiment vieillissant. On y trouve quatre pompiers en permanence ainsi que l’équipe de prévention.

« On s’est questionné beaucoup sur l’importance de la remettre à niveau dans la perspective qu’elle ne nous permet pas de couvrir adéquatement le territoire. Les analyses nous ont amenés à penser qu’on aurait à l’abandonner éventuellement. Elle se situe en quartier résidentiel, en zone de densification. Cela pourrait être un beau site à requalifier », mentionne la directrice générale de la Ville de Saint-Hyacinthe, Chantal Frigon.

La nouvelle caserne dans le quartier Douville serait davantage un point de service, c’est-à-dire qu’on y trouverait des équipements, mais aucun pompier ne serait posté à cet endroit en permanence, comme c’est le cas à Sainte- Rosalie. Elle permettrait de mieux répondre aux exigences du schéma de couverture de risque, qui stipule que 10 pompiers doivent arriver sur les lieux en 10 minutes en cas d’alarme.

D’autres montants ont été budgétés dans le PTI, soit 2,5 M$ en 2026, 10 M$ en 2027 et 15 M$ en 2028. La Ville n’est pas en mesure de ventiler les sommes par projet. Avec le plan fonctionnel et technique, elle devrait être en mesure de dresser un meilleur portrait des coûts pour chacun des projets.

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