11 avril 2019 - 13:21
Retour aux sources pour Contact Richelieu-Yamaska
Par: Rémi Léonard
Une petite partie de l’équipe de Contact Richelieu-Yamaska : Marie-Claude Lacasse, intervenante et cheffe d’équipe, Myriam Duquette, directrice, et Gabrielle Palardy, adjointe administrative. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une petite partie de l’équipe de Contact Richelieu-Yamaska : Marie-Claude Lacasse, intervenante et cheffe d’équipe, Myriam Duquette, directrice, et Gabrielle Palardy, adjointe administrative. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’organisme Contact Richelieu-Yamaska a choisi de revenir à sa mission première, celle d’un centre d’intervention de crise. L’équipe passera donc prochainement le flambeau à leurs collègues du Centre d’intervention jeunesse des Maskoutains (CIJM) pour ce qui est du volet d’hébergement en itinérance (voir autre texte).

Contact assumait ce rôle depuis 2006 afin de combler le besoin sur le terrain, mais les travailleurs de rue du CIJM sont en fait mieux placés pour intervenir avec les personnes qui vivent des situations d’itinérance, a expliqué la directrice actuelle de Contact, Myriam Duquette. C’est également cet organisme qui logera dans les futurs locaux du projet de logements sociaux Le Concorde pour assurer le volet des services en itinérance, et non Contact Richelieu-Yamaska comme annoncé lors de la présentation du projet.

L’organisme se concentrera dorénavant sur sa vocation d’épauler les personnes en situation de crise, et ce, quelle qu’elle soit. Le mot « crise » peut d’ailleurs faire une forte impression, reconnaît l’intervenante et cheffe d’équipe Marie-Claude Lacasse, mais elle assure que toute personne qui passe à travers une étape de vie plus difficile peut faire appel aux services de l’organisme.

Souvent, le contact débute par un simple coup de fil puisque l’organisme dispose d’une ligne sans frais disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (1 844 774-6952). Accueil et écoute sont les mots d’ordre de ces interventions, toujours axées sur une approche humaine. L’idée est de prévenir ou de désamorcer les situations de crise. Un suivi peut se poursuivre sur place par une évaluation, puis une série de rencontres avec les intervenants de l’organisme. Contact peut compter sur une équipe d’une douzaine d’entre eux, possédant des compétences variées. Un service d’hébergement de courte durée peut également être offert pour prendre le temps de retomber sur ses pieds. Avec leur accord, Contact offre aussi du soutien pour l’entourage d’une personne qui fait appel à ses services. En une année, l’organisme réalise autour de 800 interventions, toutes catégories confondues.

Myriam Duquette compare le rôle de Contact à celui d’une allumette, qui peut apporter un peu de lumière à travers des moments de noirceur, ce qui permet de reprendre espoir envers l’avenir. C’est justement la logique de la plus récente campagne de financement de l’organisme, qui propose « d’offrir aux personnes en détresse la lumière sous forme d’une lanterne virtuelle » au coût de 25 $. On peut appeler au 450 771-7152 pour faire un don.

De cette façon, Contact pourra poursuivre sa mission d’être auprès de ceux qui ont besoin d’aide dans une « situation de déséquilibre » afin qu’ils puissent « reprendre le contrôle sur leur vie », a indiqué Mme Duquette. Un important travail de sensibilisation et de prévention est aussi réalisé par l’organisme, ne serait-ce qu’à travers son réseau de « sentinelles », des volontaires de tous les milieux formés pour épauler les gens qui ont des idées suicidaires et les diriger vers les ressources offertes, un véritable « filet de sécurité », a expliqué Myriam Duquette.

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