6 décembre 2018 - 00:00
Robert Robin y verrait bien la future école secondaire
Par: Jean-Luc Lorry
Ancien élève du Séminaire de Saint-Hyacinthe, Robert Robin croit au potentiel de reconversion de la bâtisse en une nouvelle école secondaire. Photothèque | Le Courrier ©

Ancien élève du Séminaire de Saint-Hyacinthe, Robert Robin croit au potentiel de reconversion de la bâtisse en une nouvelle école secondaire. Photothèque | Le Courrier ©

Ancien élève du Séminaire de Saint-Hyacinthe, Robert Robin croit au potentiel de reconversion de la bâtisse en une nouvelle école secondaire. Photothèque | Le Courrier ©

Ancien élève du Séminaire de Saint-Hyacinthe, Robert Robin croit au potentiel de reconversion de la bâtisse en une nouvelle école secondaire. Photothèque | Le Courrier ©

L’homme d’affaires Robert Robin considère que le projet d’installer la future école secondaire de Saint-Hyacinthe dans l’immense bâtisse du Séminaire, contiguë à l’école secondaire Casavant, est une idée lumineuse.


Dans notre précédente édition, nous révélions que la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) étudie actuellement la faisabilité d’établir une nouvelle école secondaire dans les locaux de l’actuel Séminaire.

« Je connais très bien cette maison pour y avoir étudié pendant huit ans. Je trouverais louable que l’on assure une vocation éducative au Séminaire », indique en entrevue au COURRIER Robert Robin, président du Conseil du Groupe Robin, un important promoteur immobilier maskoutain.

Celui-ci a fréquenté le Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1961 à 1969 et a également présidé l’Association des anciens en 2006 et 2007.

« L’édifice qui abrite le Séminaire est un immeuble compliqué à transformer. Il faut faire une mise à jour du code du bâtiment. Cela prend une bonne expertise et une bonne équipe », précise Robert Robin.

Selon lui, considérant l’actif patrimonial que représente la bâtisse appartenant au Séminaire, estime que le jeu en vaut la chandelle.

« On ne bâtira jamais quelque chose d’aussi beau que l’actuel Séminaire. Certaines nouvelles écoles qui sont des constructions neuves n’ont hélas pas de caractère », regrette Robert Robin.

La première pierre de l’immeuble du Séminaire a été posée en 1849. Selon le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, une imposante structure de style néoclassique surmontée d’une vaste coupole fut achevée en 1853. L’édifice a été la proie des flammes en 1927, puis en 1963. Après chaque épisode d’incendie, les parties endommagées furent reconstruites.

Problématique déjà vue

Robert Robin connaît bien le défi que peut représenter la transformation d’un bâtiment patrimonial en un édifice institutionnel.

En 2014, le Groupe Robin avait acquis la résidence de la communauté des Sœurs de Saint-Joseph en vue de transformer l’immeuble en un complexe résidentiel locatif. Nommée Maison d’Élisabeth, la bâtisse regroupe aujourd’hui 160 appartements dont 37 occupés par des religieuses.

« Nous nous sommes retrouvés avec un paquet de contraintes. Nous avons dû intervenir au niveau des fondations. Tous les fils électriques et tous les tuyaux ont dû être remplacés », souligne M. Robin.

Cet immeuble âgé de 125 ans avait été construit en cinq phases de 1889 à 1950.

Robert Robin croit davantage à une vocation éducative du Séminaire plutôt que résidentiel. « Ainsi, l’on ne modifierait pas la nature des lieux », souligne-t-il.

Dans le cas où la CSSH irait de l’avant avec le Séminaire, le Groupe Robin ne soumissionnerait pas pour ce projet d’envergure. « Nous travaillons exclusivement sur des projets privés. Le secteur public ne fait pas partie de l’orientation de l’entreprise », précise Robert Robin.

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