18 mai 2023 - 07:00
Rugby : Camille Arvin-Bérod s’approche d’Équipe Canada U20
Par: Maxime Prévost Durand
La joueuse de rugby Camille Arvin-Bérod. Photo Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe

La joueuse de rugby Camille Arvin-Bérod. Photo Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe

Le talent de Camille Arvin-Bérod, joueuse étoile de l’équipe de rugby des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, ne passe pas inaperçu. L’athlète de Saint-Denis-sur-Richelieu a été choisie afin de participer au camp de sélection de l’équipe canadienne des moins de 20 ans (U20) qui se tiendra au début juin en Colombie-Britannique.

Seulement une cinquantaine de joueuses au pays ont reçu une telle invitation. Au terme de ce camp de sélection, 26 joueuses s’aligneront avec Équipe Canada U20 et auront l’opportunité de fouler le terrain lors d’un match amical qui aura lieu avant une confrontation entre Équipe Canada senior et les championnes du monde, les Black Ferns de la Nouvelle-Zélande, le 8 juillet, à Ottawa.

Pour Camille, il s’agit d’un pas de plus vers l’atteinte de son rêve de représenter le Canada dans son sport favori.

« C’est le résultat de beaucoup d’efforts et c’est surtout une grande opportunité », souligne la joueuse de 18 ans en entrevue téléphonique avec LE COURRIER.

L’été dernier, la Dionysienne avait défendu les couleurs du Québec aux Jeux du Canada, un tournant dans sa jeune carrière qui lui permet aujourd’hui d’avoir de grandes aspirations.

« C’est à partir de cette expérience que je me suis mise à vouloir atteindre le prochain niveau en rugby, dit-elle. Petit à petit, je me suis rendu compte que je pouvais amener le niveau de mon jeu encore plus loin. »

Avec Équipe Québec… senior!

Avec sa détermination et ses habiletés, Camille Arvin-Bérod s’est également taillé une place au sein de l’équipe Québec Ouest senior récemment, un exploit plutôt rare pour une joueuse de son âge.

« Il y a des filles qui font partie d’Équipe Canada dans mon équipe », confie la joueuse de troisième ligne, qui concède 11 ans à l’une de ses coéquipières.

Depuis quelques semaines, Camille dispute des matchs avec cette équipe dans le cadre d’une compétition interprovinciale qui regroupe également les équipes Québec Est, Ontario Est et Ontario Ouest.

« Les filles ont plus d’expérience, donc c’est le fun, j’apprends beaucoup, poursuit Camille. Ça va assez bien jusqu’à maintenant, je suis bien la game. Je prends les conseils et je les mets en application sur le terrain. »

Une saison exceptionnelle récompensée

En plus de se faire remarquer sur la scène provinciale et nationale, Camille Arvin-Bérod a conduit les Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe vers la conquête d’un premier titre dans l’histoire de l’équipe de rugby l’automne dernier au sein du RSEQ.

Son brio comme étudiante-athlète a été récompensé récemment alors qu’elle a remporté l’honneur le plus prestigieux du gala distinction des Lauréats, soit celui de l’athlète féminine par excellence (Lauréats de l’année). Elle a aussi mis la main sur le titre d’étudiante-athlète de l’année en rugby… et en basketball féminin.

En plus de jouer un rôle-clé avec la formation de rugby du cégep, Camille a brillé avec l’équipe de basketball division 2 des Lauréats. Selon les statistiques disponibles sur le site du RSEQ, elle a présenté le meilleur ratio de points par match joué (13,4 points par match) au sein de l’équipe.

La Dionysienne a d’ailleurs joué au basketball bien avant de toucher à un ballon de rugby. Elle a fait partie de la concentration basketball de l’école Polybel, à Beloeil, durant tout son secondaire. Ce n’est qu’en secondaire 4 qu’elle a ajouté le rugby à sa feuille de route.

« Je crois que c’est bon de faire deux sports. Le basketball m’apporte le fitness, le jeu de pied, les changements de direction et l’analyse du jeu que j’utilise aussi au rugby », note Camille.

L’athlète aux talents multiples sera inscrite pour une dernière session collégiale à l’automne, ce qui lui permettra de porter à nouveau les couleurs des Lauréats. Selon elle, tous les espoirs sont permis pour que l’équipe de rugby défende son titre.

« Le recrutement a bien été, on a beaucoup de filles qui sont venues et la chimie est toujours aussi bonne, donc je pense qu’on a tous les éléments pour aller chercher la bannière », conclut-elle.

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