Citant une architecte et professeure émérite à l’École de design à l’Université du Québec à Montréal, soit France Vanlaethem, l’article du Devoir soulève tant bien que mal l’enjeu de la sauvegarde du patrimoine, vu l’ampleur du projet et tout particulièrement des frais reliés à l’aménagement du palais de justice temporaire, au moins 16,2 M$. Le journaliste s’engage toutefois sur un terrain glissant en laissant entendre que les installations temporaires seront démolies après usage.
Dans l’article, l’experte engagée dans la sauvegarde de l’architecture moderne se dit soufflée devant la légèreté avec laquelle on traite ce palais de justice. « Comment peut-on démolir si vite, alors que ça va contre les principes du développement durable? », se demande-t-elle. Les mots « vitesse » et « palais de justice de Saint-Hyacinthe » n’ont pas été souvent associés par le passé. L’agrandissement et la rénovation du palais de justice figurent au Plan québécois des infrastructures depuis 2008. La reconstruction est apparue publiquement il y a deux ans, vu l’état de délabrement avancé du bâtiment. Les expertises le justifiant n’ont toutefois pas été rendues publiques par la Société québécoise des infrastructures.