Il y avait de l’émotion dans l’air et de la grande visite, samedi soir, à la Salle Théâtre La Scène de Saint-Hyacinthe où l’un des derniers actes entourant la fermeture prochaine de l’Imprimerie TC Transcontinental s’est joué. Un souper qui a réuni quelque 300 convives, dont tous les plus fidèles employés, a permis de mettre un peu de baume au cœur. Le fondateur de TC, Rémi Marcoux, ainsi que sa fille Isabelle, présidente du conseil d’administration de Transcontinental, étaient présents et se sont adressés aux employés pour les remercier et les saluer une dernière fois. Notre éditeur Benoit Chartier a aussi été ovationné à la fin de son intervention, après avoir raconté la petite histoire de cette imprimerie fondée par son père Denis en 1976. Chapeau à TC, toutes les fermetures d’entreprise ne se terminent pas d’aussi belle façon. Il semble que les généreuses indemnités de départ versées aux employés auraient aidé à faire passer la pilule.

En ce qui concerne la fin des activités d’impression de circulaires à l’usine TC, c’est le 19 ou 20 avril que l’on devrait éteindre les presses pour la toute dernière fois, un geste qui découle de la disparition du Publisac. La dernière tournée de circulaires s’effectue cette semaine. À partir du 16 avril, les Maskoutains recevront leur journal Le Clairon par l’entremise de Postes Canada. Tous les autres hebdomadaires gratuits de DBC Communications sont aussi passés au mode de distribution postale.

Une petite note d’intérêt public de la rédaction en terminant. À partir de cette semaine, nous avons pris la décision d’éliminer l’emploi de l’adjectif « nouvelle » quand il sera question de la bibliothèque de Saint-Hyacinthe.