• Il faudra attendre encore un peu pour voir les premiers effets du boycottage d’Amazon par la Ville de Saint-Hyacinthe. En janvier, avant l’annonce officielle du 31, la Ville avait dépensé pour un peu plus de 830 $ sur cette plateforme d’achat, soit légèrement moins que le mois précédent, selon les listes mensuelles des comptes consultées par Le Courrier.
• C’est principalement le Service des technologies de l’information qui devra revoir ses pratiques. En janvier, il avait eu recours à Amazon pour faire l’achat de matériel informatique, principalement un amplificateur réseau, un capuchon pour serveur, un adaptateur de clé USB, un filament et du ruban pour imprimante ainsi qu’un disque dur.
• Lors d’une discussion informelle avec notre rédacteur en chef en début de semaine, le maire André Beauregard a précisé la portée du terme « jusqu’à nouvel ordre » employé dans le communiqué de presse annonçant le boycottage. Il n’est pas question que le conseil actuel lève le boycottage, mais il ne peut pas s’avancer sur ce que pourrait décider le conseil qui sera élu en novembre prochain.
• L’éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe et président d’Hebdos Québec, Benoit Chartier, a été un interlocuteur prisé par les journalistes nationaux la semaine dernière. Le 6 février, il a été invité par La Presse à commenter (favorablement) un sondage indiquant que près des deux tiers des Canadiens souhaitent que le gouvernement fédéral affecte un meilleur pourcentage de son budget publicitaire en faveur des médias d’information locaux et régionaux.
• Cette même journée, on pouvait lire toute sa déception dans un reportage du Journal de Montréal à propos de la décision de la Ville de Laval de cesser la diffusion de ses avis publics dans les journaux locaux. « C’est un geste antidémocratique qui affaiblit les journaux en les privant de revenus publicitaires et ce n’est pas vrai que les citoyens vont aller sur les sites Internet des municipalités pour lire les avis publics », a-t-il déclaré. Impossible de le contredire sur ce point.