18 août 2011 - 00:00
Saint-Hugues met 200 000 $ sur la table
Par: Jean-Luc Lorry
La municipalité de Saint-Hugues a déposé une offre de 200 000 $ pour acquérir le bâtiment qui abritait le centre L'Envolée.

La municipalité de Saint-Hugues a déposé une offre de 200 000 $ pour acquérir le bâtiment qui abritait le centre L'Envolée.


Une somme qui s’approche davantage de l’évaluation municipale fixée à 174 100 $ que du montant exigé initialement par le propriétaire et qui se chiffrait à 728 000 $.

Depuis le déménagement fin mai de ce centre de désintoxication pour hommes dans le Canton de Shefford, le propriétaire et directeur général de l’Envolée, Nicolas Bédard, souhaite trouver un acquéreur pour cette vaste bâtisse de 15 pièces.Voyant que les acheteurs ne se bousculaient pas à la porte, M. Bédard avait réajusté son prix à 550 000 $ en février. Actuellement, le bâtiment est proposé sur le marché à un prix de 299 000 $.Cette vaste bâtisse agrémentée d’une piscine creusée pourrait intéresser plusieurs organismes communautaires de Saint-Hugues. « Pour le moment, nous tenons nos activités dans le vestiaire de la salle municipale. Pour un loyer minime, nous serions intéressés à occuper un local dans ce bâtiment », indique Lise Charbonneau, présidente du Cercle de fermières de Saint-Hugues. Cette dernière précise que le Club de l’âge d’or est également à la recherche d’un local.Comme la municipalité est à l’étape de l’offre, la directrice générale de Saint-Hugues, Yolande Simoneau, a indiqué au COURRIER que l’utilisation finale des locaux n’avait pas encore été évoquée.Dans le cas où la vente se concrétise, le maire de Saint-Hugues, Serge Picard voit difficilement l’intégration des organismes communautaires dans cette bâtisse. « Nos organismes veulent s’y installer quasiment gratuitement. L’idéal serait de louer ou de vendre ces locaux à deux petites PME », croit M. Picard.Un éventuel achat qui sera conditionnel à l’appui majoritaire des résidents de Saint-Hugues puisque la municipalité devra contracter un prêt pour financer cette acquisition.Cette possible transaction se fera en plus sur fond de poursuite judiciaire entre la municipalité et Nicolas Bédard. Rappelons que le directeur général de l’Envolée réclame un montant de 540 000 $ conjointement à la municipalité et à l’un des élus. La raison invoquée est la modification du règlement de zonage empêchant un agrandissement du centre qui représentait un investissement de 625 000 $, selon la requête.

Envolée pour Elles vendue

Mis en vente fin décembre 2010 pour 269 000 $, l’ancien presbytère de Saint-Simon qui abritait depuis 2009 le centre L’Envolée pour Elles, une ressource de traitement pour femmes toxicomanes, a finalement trouvé preneur.

C’est la directrice de ce centre qui en a fait l’acquisition en mars dernier pour la somme de 350 000 $. Un montant qui incluerait les équipements de cuisine exclus dans l’offre de vente initiale. La nouvelle propriétaire a profité de ce changement de main pour renommer le centre qui s’appelle maintenant Maison La Passerelle.

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