L’ensemble des valeurs imposables a fait un bon de 27,5 %, principalement en raison d’une croissance moyenne de 40,67 % de la valeur des immeubles agricoles, comparativement à +6,55 % dans le cas des résidences unifamiliales, qui valent maintenant 188 705 $ en moyenne.
Le conseil municipal a donc équilibré le budget en abaissant le taux de taxe foncière générale de 79 cents à 65 cents du 100 $ d’évaluation (-17,77 %), un taux qui s’applique aussi aux propriétés agricoles. La taxe foncière diminue donc de 11 % en moyenne dans le parc immobilier résidentiel, mais grimpe de 35,5 % dans le secteur agricole. Notons la disparition de la taxe à taux fixe qui a permis de financer la remise en état de l’aqueduc du rang Bourgchemin Est.
Le taux combiné des trois taxes sur la gestion des matières résiduelles demeure de 144,80 $ par logement, tandis que la compensation pour l’entretien de l’usine d’épuration et du réseau d’égout passe de 375 $ à 405 $ par logement. Enfin, la compensation de base sur la consommation d’eau (100 m3) est majorée de 125 $ à 155 $ par logement, plus 1,35 $ par m3 supplémentaire (taux inchangé).
Le budget 2019 s’élève à 2 654 229 $, en hausse de 139 871 $ par rapport aux prévisions 2018 (+5,5 %). Il y a notamment une augmentation du service de la dette, lequel passe de 171 784 $ à 224 916 $. Dans les immobilisations, le village prévoit, cette année encore, consacrer 225 000 $ à des travaux de voirie, mais le conseil envisage aussi des investissements dans les équipements de loisir. « On discute de la construction d’un chalet des loisirs, peut-être en 2020 », a indiqué la directrice générale de Saint-Hugues, Carole Thibeault.