Pour plonger dans l’histoire de la ville, suffit de cliquer sur l’effigie de son fondateur et seigneur des lieux, Jacques-Hyacinthe Simon dit Delorme. Son arrivée au Rapide-Plat (Sainte-Rosalie) en 1757 marque le point de départ de la captivante épopée maskoutaine qui est racontée sur le Web.
« Les textes sont courts, faciles à lire, le contenu est rigoureux et historiquement exact. C’est un travail remarquable. Toute la clientèle scolaire, du primaire au collégial, va se nourrir de cette section historique », a indiqué la présidente du Conseil de la culture, Francine Girard, en présentant à la presse le nouveau contenu du site municipal en compagnie du maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil.
Mme Girard a confié que c’est elle qui, en 2009, avait lancé l’idée d’ajouter au site de la Ville un volet historique bien documenté, mais léger dans sa forme. En visitant ceux de villes comparables, elle s’était vite aperçue qu’à ce chapitre, il y avait matière à amélioration. « Saint-Hyacinthe était pratiquement la plus pauvre de toutes les villes du Québec qui se font connaître sur ce plan. Maintenant, elle possède l’une des plus belles sections historiques qui soient », a-t-elle souligné.
Ce qu’elle avait imaginé il y a six ans s’est donc concrétisé grâce à la contribution d’une petite équipe dont le maire Corbeil a aussi souligné l’excellent travail. Les textes des huit tableaux résumant l’histoire de Saint-Hyacinthe à partir du Régime français sont l’oeuvre de Sébastien Brodeur-Girard, docteur en histoire, tandis que Luc Cordeau, du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, a assuré la révision du contenu. Le neuvième et dernier tableau porte sur la ville d’aujourd’hui; il a été conçu par le Service des communications de la Ville de Saint-Hyacinthe.
Ce document Web sur l’histoire de Saint-Hyacinthe contient des hyperliens menant aux textes et illustrations de deux autres outils de diffusion. Le premier est constitué des 34 panneaux d’interprétation qui balisent déjà les quatre circuits historiques de la vieille ville et dont Sébastien Brodeur-Girard signe également les textes. Le second est une nouvelle série de huit panneaux portant sur des figures marquantes maskoutaines qui seront installés dans autant de parcs en 2016. Ils sont le résultat du travail de recherche et de rédaction de Paul Foisy, du Centre d’histoire.
« Saint-Hyacinthe a un passé, on n’est pas Brossard. On a une histoire, on a un patrimoine. Tous les visiteurs du site Web verront que Saint-Hyacinthe possède une identité, une culture », a lancé Mme Girard.
Le projet des pages Web a été réalisé avec la participation du ministère de la Culture et des Communications, lequel a assumé 50 % des dépenses, sur un budget d’environ 25 000 $.