L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a dévoilé les plus récentes statistiques du marché immobilier en se basant sur les données de Centris. Les ventes résidentielles au Québec se chiffraient à 90 369 en 2024, représentant une augmentation de 19 % par rapport à 2023.
« L’année 2024 a été marquée par un rebond du marché immobilier de la revente. Ce sont essentiellement les acheteurs expérimentés qui attendaient le premier signal d’un mouvement à la baisse des taux d’intérêt qui sont entrés plus massivement en action. Ces acheteurs, qui regroupent aussi les investisseurs, ont été particulièrement actifs dès les premiers mois de l’année. Les premiers acheteurs sont venus accroître davantage l’activité [immobilière] durant l’automne, profitant de la baisse des taux d’intérêt durant cette période », constate le directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ, Charles Brant.
À Saint-Hyacinthe, le quatrième trimestre de 2024 s’est emballé comparativement à la même période de l’année précédente. Tous types de ventes confondus, le marché maskoutain a connu une hausse de 43 %, représentant 152 ventes. De ce nombre, 95 concernaient des maisons unifamiliales, soit une hausse de 73 % comparativement à la même période en 2023.
« Le quatrième trimestre témoigne justement d’un marché qui gagne en effervescence, avec une forte recrudescence des ventes en fin de trimestre. Cette recrudescence survient alors qu’on a assisté à une accélération des baisses du taux directeur depuis le mois d’octobre combinée à la mise en vigueur en décembre d’une mesure permettant, entre autres, d’allonger à 30 ans l’amortissement des prêts hypothécaires assurés. La plupart des marchés du Québec ont ainsi connu une forte progression des ventes durant cette période », poursuit M. Brant.
Le prix médian des maisons unifamiliales vendues à Saint-Hyacinthe a augmenté de 10 % pour atteindre 439 950 $ à la fin de 2024. Le délai de vente pour ce type de propriété était de 38 jours, en hausse de 5 jours comparativement à l’an dernier. Les nouvelles inscriptions de maisons unifamiliales ont toutefois connu une diminution de 19 % en 2024.