Les élus ont déposé le règlement qui interdit l’arrosage des pelouses du 1er juin au 31 juillet à la dernière séance du conseil. Ils ont préféré rallonger la période d’interdiction au mois de juin plutôt qu’au mois d’août parce que les citoyens y consomment davantage d’eau potable.

Le conseiller municipal du district Yamaska, Pierre Thériault, est le seul à s’être opposé à cette modification, jugeant la période prescrite trop longue. Il estime que les deux premières semaines de juin sont aussi cruciales pour la pousse et l’entretien du gazon.

Les modifications du règlement encadrent aussi le lavage des murs extérieurs. La Ville a ajouté une deuxième période où il est permis de nettoyer les murs extérieurs, soit du 1er au 31 octobre. Il est aussi permis de nettoyer les façades des résidences entre le 15 avril et le 31 mai. La Ville avait déjà interdit l’arrosage des entrées charretières. Elle ajoute maintenant une interdiction d’utiliser l’eau potable pour faire fondre la neige ou la glace.

Le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, a dévoilé de nouvelles données qui révèlent la consommation moyenne par jour par personne sur le territoire de la ville. Les Maskoutains consomment en moyenne 212 litres par jour. La moyenne canadienne s’élève à 211 litres par jour par personne. Bien qu’il estime les résultats encourageants, M. Beauregard espère plutôt atteindre la moyenne ontarienne qui est de 177 litres par jour par personne.

« Le sujet de la consommation d’eau revient souvent. S’il revient aussi souvent, c’est que nous sommes convaincus de l’importance cruciale de préserver cette ressource essentielle. L’interdiction de l’arrosage l’année dernière nous a permis d’enregistrer la consommation d’eau la plus basse pour cette période depuis sept ans », mentionne le maire.

En juillet 2023, il s’agissait de la première année où on interdisait l’arrosage de la pelouse. C’est l’année où la Ville a enregistré la plus basse consommation d’eau potable depuis sept ans. Les Maskoutains ont consommé 1 022 080 mètres cubes. En juillet 2024, la quantité a connu une hausse pour atteindre 1 055 080 mètres cubes.

Les eaux usées des industries

La Ville a aussi resserré les règles pour le rejet d’eaux usées des industries sur son territoire. Les plus importantes modifications concernent la manière d’appliquer le règlement et l’augmentation des amendes en cas de non-respect. Les employés de la Ville sont déjà à pied d’œuvre pour rencontrer les usines qui sont concernées par le règlement, explique la directrice générale, Chantal Frigon.

Entre autres, les amendes minimales sont passées de 200 $ à 500 $ et, en cas de récidive, de 400 $ à 1000 $ pour une personne physique. Les amendes minimales sont aussi passées de 500 $ à 1000 $ et, en cas de récidive, de 1000 $ à 1500 $ pour une personne morale.