10 septembre 2015 - 00:00
Saint-Hyacinthe: terre d’emploi au Canada
Par: Jean-Luc Lorry
Saint-Hyacinthe: terre d’emploi au Canada

Saint-Hyacinthe: terre d’emploi au Canada

Saint-Hyacinthe: terre d’emploi au Canada

Saint-Hyacinthe: terre d’emploi au Canada

Saint-Hyacinthe se classerait au premier rang canadien parmi les marchés prometteurs au ­niveau de l’emploi. Photothèque | Le Courrier ©

Saint-Hyacinthe se classerait au premier rang canadien parmi les marchés prometteurs au ­niveau de l’emploi. Photothèque | Le Courrier ©

En plus de se définir comme une terre d'innovation, Saint-Hyacinthe peut se targuer d'être un terreau fertile pour l'emploi si l'on se fie à une étude publiée dernièrement qui classe la municipalité au premier rang canadien des marchés prometteurs en employabilité.

Ce palmarès regroupant 50 municipalités au Canada a été effectué par Express ­Employment Professionals, une entreprise d’Oklahoma City spécialisée dans l’aide aux demandeurs d’emploi ainsi qu’aux entreprises qui recherchent des travailleurs qualifiés.

Pour réaliser cette étude, on a pris en considération le nombre d’offres d’emploi mises en ligne par le service fédéral­ ­canadien, Guichet-Emplois pour la ­période du 15 juillet au 15 août.

Ainsi, 8,55 emplois sont à pourvoir à Saint-Hyacinthe pour un ratio de 1000 habitants.

Dans ce classement, la municipalité de Drummondville occupe la seconde place avec un ratio de 8,07 emplois. Grande ­Prairie, en Alberta, est seconde ex-eaquo avec Drummondville. En 2015, la Ville de Saint-Hyacinthe compte 54 627 ­habitants comparativement à 74 540 à Drummondville.

Lors du palmarès en 2014, Saint-Hyacinthe se classait au 6ème rang et Drummondville en 7e place.

« Saint-Hyacinthe a remplacé Fort McMurray en Alberta, comme ayant le marché de l’emploi le plus prometteur au Canada. Nous constatons également un ralentissement du marché de l’emploi dans l’Ouest du pays », mentionne dans un communiqué, Bob Funk, président-­directeur général d’Express Employment Professionals.

En date d’hier mercredi, le site web de Guichet-Emplois proposait 516 emplois situés dans la grande région de Saint-­Hyacinthe. LE COURRIER a d’ailleurs constaté que plusieurs entreprises de la région sont en mode recrutement.

L’usine Olymel d’abattage et de découpe de volaille située à Saint-Damase ­recherche actuellement 30 travailleurs pour pourvoir des postes permanents de journaliers de production.

À Saint-Pie, le Groupe Lacasse spécialisé dans la conception et la fabrication de meubles cherche à combler une dizaine de postes permanents de soir.

Saluée par le milieu

Le résultat de cette étude satisfait pleinement les organismes qui oeuvrent dans le développement économique régional.

« C’est une excellente nouvelle. Ce ­classement démontre que nous avons une région diversifiée au niveau de ­l’emploi. Sur le plan manufacturier, il y a une hausse des exportations due à la ­faiblesse du dollar canadien », ­observe André Barnabé, directeur général par ­intérim de Saint-Hyacinthe Technopole, un organisme chargé entre autres, de ­gérer et de développer les parcs industriels de Saint-Hyacinthe.

Au service Développement économique de la MRC des Maskoutains (DEM), on se félicite aussi de ce classement.

« Le résultat de cette étude crée un ­climat positif et de confiance pour les entreprises et les chercheurs d’emploi, indique Charles Fillion, directeur ­associé de DEM. C’est encourageant pour tous ceux qui travaillent au ­développement économique de notre région. Nous avons la chance d’avoir de nombreux emplois disponibles et une économie diversifiée. »

Emploi-Québec

En 2014, Emploi-Québec avait effectué une enquête sur la demande de ­main-d’oeuvre en Montérégie.

Au total, 6 284 entreprises basées en Montérégie avaient été consultées dont 553 oeuvrant dans la MRC des ­Maskoutains.

Dans la région, on avait procédé en 2014, à 5 656 embauches comparativement à 4 090 en 2012.

« Notre enquête démontre un dynamisme au niveau de l’emploi dans la MRC des Maskoutains en ­affichant une croissance des embauches de 38 % entre 2012 et 2014 », souligne Mario Choquette, économiste à la ­Direction régionale d’Emploi-Québec pour la Montérégie.

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