Cette hausse n’est pas attribuable aux propriétés unifamiliales, car leur valeur au rôle n’a augmenté que de 8,9 %, se situant maintenant à 202 807 $, en moyenne. C’est plutôt que l’évaluation des immeubles agricoles poursuit son ascension, ayant bondi de 40,735% à Saint-Jude le 1er janvier.
Dans les circonstances, le conseil municipal a abaissé la taxe foncière générale de 16,8 %, ramenant son taux de 50,47 cents à 42 cents du 100 $ d’évaluation, ce qui s’avère surtout bénéfique dans le secteur résidentiel et qui contraste aussi avec la hausse de 12 % de 2018.
La taxe foncière « égout pluvial et rues » est diminuée elle aussi, de 34 à 27 cents du 100 $ d’évaluation. Pour le paiement de la dette « égout sanitaire », la taxe est maintenue à 189 $ par unité desservie, tandis que la compensation pour le traitement des eaux usées diminue de 192 $ à 180 $. En revanche, le taux de base sur la consommation d’eau (100 m3) passe de 120 $ à 140 $ et le tarif par m3 supplémentaire, de 64,4 à 80 cents. Enfin, le coût par unité pour la gestion des matières résiduelles est réduit de 149 $ à 136 $.
Cette année, Saint-Jude fonctionnera avec un budget de 2 184 230 $, en hausse de seulement 126 902 $ par rapport au précédent (+6 %). Pour 2019, des projets totalisant 713 000 $ sont inscrits au programme triennal d’immobilisations. Un montant de 500 000 $ est alloué à la réfection en profondeur de la chaussée du rang Fleury sur 2 km, par pulvérisation et réasphaltage, projet qui se poursuivra en 2020 sur deux autres kilomètres, avec une autre enveloppe de 500 000 $.
« C’est vraiment un chemin problématique et nous voulons que tout soit bien fait », a indiqué la directrice générale, Nancy Carvalho, précisant qu’une subvention de 150 000 $ du gouvernement du Québec allait atténuer l’impact financier de ces travaux.
Une dépense de 90 000 $ pour de l’asphaltage dans la rue Ménard est aussi au programme, de même que l’achat, déjà effectué, d’un camion utilitaire de 45 000 $ pour le Service de sécurité incendie.