Selon les premières constatations de la Sûreté du Québec, la victime aurait chuté d’un terrain en pente se trouvant en bordure du lac. L’homme se serait soudainement retrouvé à l’eau et il n’a pas réussi à regagner la berge. Une enquête est toujours en cours pour clarifier les circonstances de cette tragédie.
Les proches du septuagénaire ont fait la macabre découverte du corps inanimé dans l’eau vers 20 h, a indiqué le porte-parole de la Sûreté du Québec, Stéphane Tremblay.
Les policiers de la SQ et les paramédicaux ont rapidement été appelés à se rendre sur les lieux. Malgré les multiples manœuvres de réanimation, l’homme de Saint-Hyacinthe a été transporté au centre hospitalier où son décès a été constaté.
Encore ébranlé par la tragédie, le propriétaire du Camping Plage La Liberté, Sylvain Lamoureux, n’a pas voulu émettre de commentaires lorsque joint par LE COURRIER en début de semaine. Il s’est arrêté à lire une courte lettre qu’il a écrite.
« Il s’agit d’un triste événement. Personne ne veut vivre une situation du genre. J’offre mes sympathies à la famille. Il s’agit d’une grande perte pour le camping. Il était adoré de tous », a tenu à partager M. Lamoureux.
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, Réal Lapierre travaillait comme chauffeur d’autobus scolaire au sein de la compagnie Les Autobus Sylvain Bernier.
« Un camping sécuritaire »
Le Camping Plage La Liberté n’a pas la réputation d’être un endroit à problème, a souligné le maire de Saint-Liboire, Yves Winter, qui a lui-même fréquenté l’endroit à quelques reprises dans sa vie, dont l’an dernier. Les informations qui ont été partagées jusqu’ici en lien avec cette tragédie lui laissent croire qu’il s’agit d’un bête accident.
« C’est un incident malheureux, mais le camping est très sécuritaire, a-t-il tenu à mentionner. Nous n’avons pas plus de détails présentement. Je vais contacter le propriétaire du camping dans les prochains jours pour discuter avec lui, mais à mon avis, il n’y a pas de nouvelles mesures à prendre. »
M. Winter a affirmé que la triste nouvelle a secoué toute la communauté de cette municipalité de quelque 3000 habitants.
« Même s’il ne s’agit pas de quelqu’un de Saint-Liboire, tout le monde en parle dans le village. Les gens sont préoccupés par cette histoire et c’est inquiétant », a rapporté le maire.
Selon les archives du COURRIER, la dernière noyade répertoriée dans un camping de Saint-Liboire remonte à 1972.
À travers la province, en date du 29 juin, la Société de sauvetage du Québec rapporte déjà 29 noyades pour l’année 2022. C’est une de moins qu’à pareille date l’an dernier. Afin d’éviter qu’un drame se produise, l’organisation rappelle l’importance de respecter les trois consignes de sécurité essentielles, soit de porter une veste de flottaison durant les activités de navigation, de ne jamais mélanger alcool et baignade et de ne jamais se baigner seul.