Le dossier de l’eau pour Saint-Liboire a un lourd passé. Bien qu’il ne soit plus problématique à ce jour, le maire Yves Winter affirme que ce dossier demeure d’actualité.
La Municipalité est actuellement pourvue de quatre puits artésiens reliés à l’usine de filtration d’eau pouvant produire 800 m3 d’eau par jour. La population desservie en consomme environ 307 par jour.
« Nous ne sommes pas en manque d’eau. Nos quatre puits nous fournissent l’eau nécessaire même en période de haute utilisation. Nous voulons un 5e puits pour être avant-gardistes. La recherche de puits est un processus qui dure environ un an. Il faut faire plusieurs essais afin de trouver le puits qui fournit la quantité d’eau nécessaire et qui n’a pas de gaz », explique M. Winter.
Le Groupe Degrandpré se charge du forage exploratoire.
La Municipalité avait aussi annoncé qu’elle se joignait à Sainte-Hélène-de-Bagot et à Upton pour s’alimenter quotidiennement de 500 à 700 m3 à partir du système d’aqueduc de la Ville d’Acton Vale.
« Le projet avance tranquillement. Nous en sommes à rencontrer la Ville d’Acton Vale pour connaître les coûts. Ensuite, nous lancerons un appel d’offres. C’est un gros projet qui prend du temps, mais il faut prendre le temps de faire les choses comme il le faut », explique le maire de Sainte-Hélène-de-Bagot, Réjean Rajotte.
Saint-Liboire travaille sur les deux dossiers, toujours dans l’objectif de sécuriser son approvisionnement.
Un bris d’aqueduc
La Municipalité de Saint-Liboire a fait un appel auprès de sa population pour trouver la provenance d’une fuite d’eau.
« Nous avons constaté qu’il y avait une consommation inhabituelle d’eau depuis août dernier. On constate une consommation de près de 40 m3 d’eau de plus que la normale. D’habitude, on retrouve pas mal la même quantité d’eau usée, mais avec cet écart, nous pensons que c’est un bris d’aqueduc », mentionne Yves Winter.
Une fuite d’eau peut être détectée par une baisse de pression d’eau ou encore par un amoncellement d’eau à la surface.