Le maire de Saint-Simon, Simon Giard, a soutenu que lors de l’acquisition, la Municipalité n’avait aucun plan précis à savoir si elle revendrait l’usine ou la démolirait. La décision de la vendre a été prise unanimement par les élus lors de la séance du conseil municipal du 5 novembre.
Le montant affiché sur le réseau Centris est de 7,72 M$, mais le maire a expliqué qu’il s’agissait du montant suggéré par une firme d’évaluation indépendante. Le contrat avait été octroyé à la firme à la suite de la séance du conseil municipal le 1er octobre.
Le mandat a ensuite été octroyé vers la mi-novembre à deux courtiers immobiliers. Il s’agit de Christian Morin de PRO Immobilier & hypothèque et de Paméla Sévigny de Re/Max Renaissance.
Les acquéreurs ont jusqu’au 1er février pour déposer leur proposition. Le comité responsable des infrastructures décidera ensuite si une offre sera retenue. Ce comité est formé du maire, de la directrice générale et de deux conseillers. Le maire s’est dit confiant de recevoir des propositions. Il n’a toutefois pas voulu indiquer s’il accepterait une offre plus basse que le montant demandé ni si l’usine serait démolie dans l’éventualité qu’il n’y ait pas d’offres ou que le projet proposé ne convienne pas à la Municipalité.
Questionnée à savoir si la procédure allait à l’encontre des conditions figurant au contrat de vente, Olymel a affirmé qu’aucune clause n’empêche la Municipalité d’aller de l’avant. Pour sa part, Saint-Hyacinthe Technopole dit travailler de concert avec la Municipalité en vue de la requalification de cette usine.
Développement immobilier
La superficie à vendre est de 499 264 pieds carrés et l’espace restant, qui servira à du développement immobilier, est de 720 375 pieds carrés. Actuellement, il est composé d’un stationnement et d’un champ. Questionné à savoir si la proximité avec l’usine pourrait décourager l’achat ou la location de résidences ou de logements à cet endroit, le maire s’est dit confiant. Un mur végétalisé sera installé et ce sont les immeubles à logements qui seront installés le plus près de l’usine.
Concernant l’avancement du projet de développement immobilier, la Municipalité n’a pas encore reçu de nouvelles des promoteurs. Toutefois, le lotissement devrait être complété par l’arpenteur en janvier. Lors de l’achat à l’hiver, il était prévu que le développement immobilier compterait 100 terrains, mais il y en aura plutôt 80 si l’usine vient à être vendue.