Situé sur le rang Saint-Augustin, non loin de l’intersection avec la 5e Avenue, ce terrain a la particularité de receler un petit lac et pourrait ainsi présenter un potentiel aquifère intéressant.

Si le terrain est situé en zone agricole, la Municipalité peut cependant y construire des infrastructures publiques. La vente du terrain a officiellement été entérinée le 11 septembre par le conseil municipal. Le lot était anciennement la propriété de la famille Laferrière.

Potentiel intéressant

La Municipalité devrait prochainement amorcer le forage de puits exploratoires sur le terrain afin de mesurer la qualité et la quantité d’eau disponible. Si les résultats sont concluants, Sainte-Hélène-de-Bagot compte poursuivre ses démarches pour la construction d’un futur puits.

La Municipalité a récemment fait construire un deuxième puits sur son territoire, qui est entré en service dans les dernières semaines, mais elle peine encore à répondre à la demande en matière d’approvisionnement en eau. Avec la construction d’un troisième puits, la Municipalité pourrait ainsi combler ses besoins en eau potable sur son territoire.

La Municipalité a fait une demande en ce sens au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), en décembre 2023, et a finalement reçu l’aval du Ministère, le 17 septembre.

« En bon français, on est borderline en ce moment [au niveau de l’approvisionnement en eau potable], explique la directrice générale de Sainte-Hélène-de-Bagot, Micheline Martel. On a beaucoup développé ces dernières années et nos besoins en matière d’eau potable ne cessent de s’accroître. La construction d’un nouveau puits est rendue nécessaire pour notre développement. »

Cette dernière souligne que la chose ne se fera cependant pas du jour au lendemain. « Il faut parler avec les spécialistes, faire des analyses et obtenir l’aval du MELCCFP. Ça va prendre du temps. »

Si les tests sont concluants, la mise en service du puits pourrait se faire d’ici 2 à 3 ans dans le meilleur des mondes.

À savoir qui ramassera la facture du projet, Mme Martel admet qu’il y a « une petite bataille à livrer » pour obtenir une aide financière du gouvernement provincial.

Usine d’épuration

Rappelons que la nouvelle usine d’épuration des eaux usées de type réacteur biologique séquentiel de Sainte-Hélène-de-Bagot est entrée en service plus tôt cette année. L’usine, dont la construction a nécessité deux ans de travaux, devrait passer officiellement sous le contrôle de la Municipalité d’ici la fin de 2024.

Pour la réalisation de ce projet évalué à 6,2 M$, la Municipalité a reçu une subvention de plus de 3,6 M$ de la part du gouvernement du Québec dans le cadre du programme d’infrastructures municipales d’eau, en plus d’un montant de 204 000 $ provenant du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec. Le reste du montage financier a été assumé par la Municipalité.

L’usine est située en bordure de l’autoroute 20, derrière la station-service Petro-Canada, au même endroit où se trouvaient les anciennes installations. Ces dernières avaient été démolies et des installations temporaires assuraient depuis 2019 le traitement des eaux usées. La construction d’un bâtiment technique ainsi que d’une station de pompage des eaux brutes et de bassins d’égalisation a également fait partie des travaux.