Le nouveau conseil municipal a réduit de 8 % la taxe foncière de base, abaissant son taux de 64,96 cents à 59,70 cents des 100 $ d’évaluation. Mais à cela s’ajoutent deux nouvelles taxes spéciales, l’une de 0,91 cent des 100 $ pour le chalet des loisirs (emprunt de 438 356 $), l’autre de 0,41 cent pour l’achat d’une rétrocaveuse (emprunt de 98 500 $), tandis que subsiste une troisième taxe spéciale, celle-làde 3,56 cents des 100 $ d’évaluation pour le centre sportif et communautaire (emprunt de 1,5 M$) et dont le taux a été isolé de la taxe foncière générale.
En regroupant ces taxes foncières, ont obtient un taux similaire à celui de la taxe foncière de 2017, soit 64,58 cents des 100 $ d’évaluation. Notons aussi que le taux applicable aux terraines vagues desservis est majoré de 1,194 $ à 1,30 $ des 100 $. La taxe spéciale sur l’aqueduc est augmentée de 200,29 $ à 208,15 $ par unité desservie et la compensation pour l’exploitation du réseau est réduite de 333,71 $ à 276,51 $. Pour le réseau d’égout, la compensation est ramenée de 111,92 $ à 82,45 $. Enfin, la somme des tarifs pour la gestion des matières résiduelles grimpe de 117,32 $ à 118,14 $.
Au chapitre des investissements, le remplacement de l’usine d’épuration des eaux usées au coût estimé de 3,6 M$ demeure l’élément central du programme triennal d’immobilisations. Sainte-Hélène pourrait toucher une subvention représentant 50 % des coûts admissibles, mais rien n’a encore été confirmé, a indiqué la directrice générale, Véronique Piché. B.L.