16 janvier 2014 - 00:00
Secteur résidentiel
Sainte-Madeleine se méfie du train
Par: Le Courrier
La municipalité de Sainte-Madeleine souhaite qu'à long terme, les habitations se trouvent à au moins 50 mètres des voies ferrées du CN.

La municipalité de Sainte-Madeleine souhaite qu'à long terme, les habitations se trouvent à au moins 50 mètres des voies ferrées du CN.

La municipalité de Sainte-Madeleine souhaite qu'à long terme, les habitations se trouvent à au moins 50 mètres des voies ferrées du CN.

La municipalité de Sainte-Madeleine souhaite qu'à long terme, les habitations se trouvent à au moins 50 mètres des voies ferrées du CN.

Le nombre d'habitations qui se trouvent à proximité des voies ferrées du Canadien National dans le village de Sainte-Madeleine ne pourra qu'aller en diminuant au cours des prochaines années.

Le conseil municipal a adopté mardi un règlement qui vient augmenter à 50 mètres la distance minimale qui doit exister entre le chemin de fer et les résidences les plus proches.

À partir de maintenant, aucun nouveau logis ne pourra être créé dans cette marge, et cela afin de mieux protéger la population du danger que représente le passage des trains. Jusqu’ici, c’est l’emprise même du chemin de fer, large de 15 mètres de part et d’autre des voies, qui constituait la bande protégée où rien ne peut être construit. Ce corridor vient d’augmenter de 35 mètres, mais pour l’exclusion des résidences seulement. On en compte moins du côté nord, où s’étend le territoire agricole. Mais au sud, le long du boulevard Wilfrid-Laurier, bon nombre de maisons maintenant protégées par droit acquis se trouvent à moins de 50 mètres du chemin de fer, et il restait suffisamment de terrain pour ajouter quelques logements dans cet espace. Cette possibilité n’existe plus.Le maire de Sainte-Madeleine, André Lefebvre, a expliqué que la tragédie survenue à Lac-Mégantic le 6 juillet 2013 avait ajouté à l’inquiétude des élus municipaux, eux qui gardaient déjà en mémoire le spectaculaire déraillement survenu dans la municipalité de Mont-Saint-Hilaire le 30 décembre 1999. « Il y avait eu une évacuation au domaine Huron (à Sainte-Marie-Madeleine) et ça avait duré quelques jours », rappelle-t-il.Il a indiqué que la décision d’exclure les résidences sur une largeur de 50 mètres de chaque côté du chemin de fer cadrait avec la volonté du conseil d’accentuer le caractère commercial des deux grands axes routiers de Sainte-Madeleine que constituent le rang Saint-Simon et le boulevard Laurier (route 116).La municipalité souhaite donc que dans la bande protégée, les habitations soient remplacées, petit à petit, par des commerces. Cette transition fera en sorte que de moins en moins de résidants pourraient se retrouver en danger si un grave accident ferroviaire se produisait la nuit, souligne le maire Lefebvre. « C’est notre vision à long terme », a-t-il résumé.

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