Ce projet municipal est toutefois conditionnel à ce que la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) accepte de changer le zonage d’agricole à institutionnel.
La Municipalité travaille depuis plusieurs années sur son projet, mais n’était pas parvenue à une entente pour acquérir cette propriété qu’elle avait ciblée aux abords de la route 116.
La Municipalité considère qu’elle fait une bonne affaire même si elle paye plus cher que M. Martel, car il a fait des améliorations d’environ 75 000 $, en plus de payer ses droits de mutation et ses frais de courtage. De plus, la propriété est évaluée dans les 900 000 $ et comprend au moins 400 000 $ d’équipements. La transaction inclut également un terrain vacant, mais pas la section de l’érablière.
Un projet réalisable?
« Selon un avis que j’ai obtenu d’un expert, nous avons 50 % des chances de réussir. Si ça ne fonctionne pas, nous pourrons toujours nous en servir comme salle de réception ou la remettre en vente », a affirmé la directrice générale de Sainte-Marie-Madeleine, Josée Vendette, concernant les démarches auprès de la CPTAQ.
« Ça nous permet de récupérer un bâtiment qui a une connotation folklorique pour notre municipalité et de doter notre municipalité d’un centre communautaire à un coût raisonnable », a-t-elle ajouté.
La Municipalité ne fera pas d’améliorations au bâtiment tant qu’elle n’aura pas la réponse de la CPTAQ.