18 octobre 2018 - 00:00
Sam Tucker garde le cap
Par: Maxime Prévost Durand
Avec un premier EP en poche, intitulé Aye Avast, Sam Tucker lancera sa tournée québécoise vendredi soir au Zaricot. Photo Jerry Pigeon

Avec un premier EP en poche, intitulé Aye Avast, Sam Tucker lancera sa tournée québécoise vendredi soir au Zaricot. Photo Jerry Pigeon

Avec un premier EP en poche, intitulé Aye Avast, Sam Tucker lancera sa tournée québécoise vendredi soir au Zaricot. Photo Jerry Pigeon

Avec un premier EP en poche, intitulé Aye Avast, Sam Tucker lancera sa tournée québécoise vendredi soir au Zaricot. Photo Jerry Pigeon

Découvert du grand public en 2017 grâce à l’émission La Voix, Sam Tucker a rapidement séduit avec sa voix éraillée et son charisme naturel, si bien qu’à sa sortie de l’aventure, la maison de disques Audiogram le prenaitsous son aile. Au cours des dernières semaines, il a fait paraître un premier EP aux accents folk, rock et blues, Aye Avast, qu’il viendra présenter au Zaricot vendredi soir.


Le chanteur originaire de l’Angleterre n’était pourtant pas destiné à devenir musicien lorsqu’il vivait dans son pays natal. À l’adolescence, il s’est mis à gratter la guitare, mais sans plus. « J’étais beaucoup plus un sportif, avoue-t-il. Je jouais au soccer et au squash. »

C’est lorsqu’il est débarqué au Québec quelques années plus tard, pour un stage dans le cadre de ses études en linguistique, que la musique a pris une place plus importante dans sa vie. « J’ai été placé en Gaspésie où j’ai été moniteur d’anglais dans des écoles pour adultes. Puis, je suis tombé en amour avec la place. Je suis retourné un an en Angleterre pour finir mon bac, mais je suis revenu en Gaspésie pour profiter de l’été avec mes amis. C’est là que j’ai commencé à jouer dans les bars. »

À partir de ce moment, il s’est mis à faire la tournée des bars et le plaisir de monter sur une scène s’est emparé de lui. À un tel point qu’il est déménagé à Montréal quelques mois plus tard pour rejoindre un réalisateur avec lequel il allait pouvoir travailler sur ses compositions. Puis, il s’est inscrit à La Voix et tout a déboulé.

Malgré le tourbillon suivant cette aventure regardée par des centaines de milliers de téléspectateurs, Sam Tucker n’a pas précipité les choses. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a préféré la sortie d’un EP à celle d’un album complet. « Je trouvais que c’était plus pertinent de commencer par un EP. Je voulais présenter un aperçu de ma musique, donner aux gens quelque chose à découvrir. »

Son bagage acquis avant La Voix l’a aussi aidé à traverser l’après-La Voix et à faire les bons choix pour proposer une musique qui lui ressemble. « J’ai été chanceux d’avoir déjà de l’expérience. Je savais déjà quel était mon style de musique. C’est facile de se perdre après une expérience comme La Voix, mais j’ai eu de bons conseils de la part des gens qui m’entourent. Je suis resté moi-même. »

À peine âgé de 26 ans, Sam Tucker a tout de même un riche parcours de vie qui s’entend à travers les chansons présentes sur Aye Avast (« Garde le cap » en français). « Toutes les expériences que l’on vit s’accumulent et deviennent une partie de nous. Elles font en sorte qu’on a quelque chose à dire », philosophe-t-il.

Musicalement, le côté folk lui vient davantage de sa petite ville natale en Angleterre, estime-t-il, tandis que le blues et l’americana sont des inspirations puisées lors de ses voyages aux États-Unis.

En plus des six chansons qu’on retrouve sur le EP, il cumule déjà plusieurs autres compositions qui n’ont pas encore été enregistrées. Quelques-unes seront d’ailleurs présentées dans le cadre de son spectacle demain au Zaricot, a-t-il promis.

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