23 octobre 2014 - 00:00
42 000 $ au Centre de bénévolat
Sansoucy mal à l’aise
Par: Benoit Lapierre
La conseillère Brigitte Sansoucy  Photothèque | Le Courrier ©

La conseillère Brigitte Sansoucy Photothèque | Le Courrier ©

La conseillère Brigitte Sansoucy  Photothèque | Le Courrier ©

La conseillère Brigitte Sansoucy Photothèque | Le Courrier ©

Le Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe obtiendra une fois de plus une subvention de la Ville de Saint-Hyacinthe pour soutenir ses activités au cours de la prochaine année, mais ce geste quasi traditionnel ne fait plus l’unanimité au sein du conseil municipal.

Au moment où les élus s’apprêtaient à renouveler pour un an seulement, la dernière entente entre la Ville et le Centre de bénévolat, la conseillère du district Saint-Sacrement, Brigitte Sansoucy, a annoncé qu’elle allait voter contre la proposition.

« Le Centre de bénévolat donne d’excellents services, je le sais et j’ai beaucoup de respect pour la mission du Centre, qui connaît un problème de sous-financement. Mais comme municipalité, ce n’est pas notre rôle de donner des subventions aux services de santé et aux services sociaux (…). Et nous n’avons pas la marge financière pour le faire », a-t-elle déclaré. Elle a précisé que la subvention 2015 accordée au Centre de bénévolat se chiffrait à 42 075 $, ce qui est le même montant qu’en 2014, a confirmé plus tard le maire Claude Corbeil.

Selon Mme Sansoucy, la Ville se doit d’appuyer les demandes de financement que les organismes sociaux adressent au gouvernement et, dans la mesure du possible, leur permettre de se loger dans des édifices municipaux, mais sans plus. Toutefois, elle est prête à remettre en question le maintien de la compensation pour services municipaux que la Ville impose à ses organismes sans but lucratif qui sont exemptés de la taxe foncière sur leurs immeubles en vertu d’une décision de la Commission municipale du Québec.

Réagissant aux propos de sa collègue Sansoucy, le conseiller Bernard Barré s’est levé à son tour pour exprimer un autre point de vue. « Moi, je vais voter en faveur (de la subvention). Ce que le gouvernement ne prend pas à sa charge, il le renvoie dans notre cour et on est pris avec. Ce dont ces gens-là ont besoin ce soir, c’est d’une bonne claque dans le dos, pas d’un coup de pied au derrière », a lancé le coloré conseiller du district La Providence.

Le Centre de bénévolat gère annuellement un budget d’environ 1,7 million $. Son directeur général, Benoit Bellavance, a indiqué au COURRIER qu’en prévision de l’année 2015, l’organisme avait demandé que la contribution municipale soit haussée à 65 000 $, et que la même requête avait été faite pour 2014. « On nous a répondu que nous étions chanceux d’obtenir la même chose parce que d’autres organismes seraient coupés », a-t-il mentionné.

En septembre 2013, avant que prenne fin l’entente 2011-2012-2013 avec le Centre de bénévolat, la Ville l’avait renouvelée pour un an seulement. En revanche, elle avait reconduit des accords de trois ans (2014-2015-2016) avec le Mouvement Action Loisirs (MALI), la Maison des Jeunes, le Comptoir-Partage La Mie, de même qu’avec Le Boisé des Douze, mais sans préciser les montants qui leur sont rattachés.

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