4 avril 2019 - 13:41
Infrastructures routières
Sansoucy vante les avantages du béton compacté au rouleau
Par: Jean-Luc Lorry
Sur la photo, Jacques Sylvestre senior, président du conseil d’administration des Carrières de Saint-Dominique, en compagnie de Brigitte Sansoucy, députée de Saint-Hyacinthe-Bagot et porte-parole en matière d’infrastructures et collectivités au NPD. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, Jacques Sylvestre senior, président du conseil d’administration des Carrières de Saint-Dominique, en compagnie de Brigitte Sansoucy, députée de Saint-Hyacinthe-Bagot et porte-parole en matière d’infrastructures et collectivités au NPD. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le chemin de la Baronnie à Varennes est l’une des infrastructures réalisées par l’entreprise les Carrières de Saint-Dominique. Photo gracieuseté

Le chemin de la Baronnie à Varennes est l’une des infrastructures réalisées par l’entreprise les Carrières de Saint-Dominique. Photo gracieuseté

À titre de porte-parole en matière d’infrastructure et collectivités du NPD, la députée de Saint-Hyacinthe-Bagot, Brigitte Sansoucy, considère que l’utilisation du béton compacté au rouleau (BCR) dans la construction d’une chaussée est une option à considérer lors de l’octroi de contrats publics impliquant le palier fédéral.

Dernièrement, la députée Sansoucy avait convié les médias sur ce sujet aux Carrières de Saint-Dominique, une entreprise régionale spécialisée dans la production de béton, de pierre et de chaux.

« Les infrastructures [routières] développées avec le BCR sont l’exemple d’un procédé innovant qui doit inspirer tout le monde, y compris le gouvernement fédéral, considère la néodémocrate Brigitte Sansoucy. Nous devons désormais concevoir et construire toutes nos infrastructures en fonction de critères de performances durables, dont leur durée de vie. »

Selon une étude publiée en 2010 par le ministère des Transports, la durée de vie d’une chaussée souple (enrobé bitumineux) est habituellement de 15 à 20 ans, alors que celle d’une chaussée rigide (béton de ciment) varie de 20 à 30 ans.

Le réseau routier québécois est composé à 90 % de routes en asphalte comparativement à 3 % en béton.

« Pour un projet global impliquant la circulation de véhicules lourds [par exemple, une route dans un parc industriel], le prix d’une infrastructure en BCR est aujourd’hui pas mal équivalent à un ouvrage utilisant un enrobé bitumineux », précise David Jodoin, ingénieur aux Carrières de Saint-Dominique.

Jacques Sylvestre senior, président du conseil d’administration des Carrières de Saint-Dominique, estime que son entreprise est défavorisée lors d’appels d’offres de municipalités en raison du coût du BCR qui est un brin plus élevé que celui de l’enrobé bitumineux.

« Le prix ne devrait pas être l’unique considération lors de l’octroi de contrats », considère M. Sylvestre.

Selon David Jodoin, une route en BCR qui est constituée d’un pavage en agrégat offre une adhérence similaire à une route en asphalte lors de précipitations ou en présence de surfaces glacées.

« Les villes avec lesquelles nous avons travaillé ces dernières années ont réalisé des études techniques et environnementales afin de comparer les options disponibles. L’option BCR offre un produit plus résistant et durable que les enrobés bitumineux, qui était la seule option disponible pour les municipalités », mentionne M. Jodoin.

Les Carrières de Saint-Dominique ont réalisé plusieurs ouvrages utilisant le BCR comme le chemin de la Baronnie à Varennes.

image