Dans la catégorie des journaux de 40 pages et plus, la grande vedette de la soirée a été sans contredit la journaliste Sarah-Eve Charland. Elle a remporté les grands honneurs du prix le plus convoité. Son dossier étoffé sur la tourmente dans laquelle a été plongé le Cégep de Saint-Hyacinthe au printemps 2023 lui a valu la toute première place de la catégorie Dossier/Reportage.

Cette récompense a mis la touche finale à une récolte fructueuse. Sarah-Eve Charland avait auparavant mérité deux autres prix d’excellence. Un premier dans son champ de prédilection, à savoir les affaires municipales, avec une deuxième position grâce à son reportage intitulé « Une nouvelle bibliothèque avec plusieurs handicaps ». Ce reportage avait permis d’exposer les lacunes de cet équipement culturel en matière d’accessibilité pour les personnes vivant avec un handicap.

En économie et finance, Mme Charland s’est aussi illustrée avec une deuxième place grâce à son enquête sur les deux investisseurs qui ont multiplié les acquisitions d’immeubles au centre-ville de Saint-Hyacinthe l’an dernier. Fait à noter, chaque journaliste pouvait déposer un maximum de trois pièces au jury de sélection présidé par la journaliste Kathleen Lévesque. Sarah-Eve Charland a donc fait mouche à trois reprises en autant de tentatives.

Une autre journaliste pigiste du COURRIER a aussi connu passablement de succès avec une récolte de deux prix. Céline Normandin a retenu l’attention dans la catégorie Environnement et Agroalimentaire avec son reportage éclairant sur la crise qui fait mal aux producteurs porcins. Elle a mérité le deuxième prix. Mme Normandin a ajouté une troisième place dans la catégorie Économie et Finance en bouclant la boucle sur un sujet longtemps controversé grâce à son reportage intitulé « La région maskoutaine tourne la page sur le gaz de schiste ».

Le journaliste sportif et culturel du COURRIER a fait belle figure dans la catégorie Sports et Loisirs. Le reportage exclusif et percutant de Maxime Prévost- Durand sur la démission surprise de l’entraîneur-chef des Gaulois de Saint-Hyacinthe, une histoire qui a fait couler beaucoup d’encre dans le monde du hockey québécois l’été dernier, lui a valu le deuxième prix.

Pour le grand prix global récompensant la mise en valeur et la qualité de la langue, Le Courrier de Saint-Hyacinthe a terminé en seconde place de sa catégorie pour l’ensemble du Québec.

À noter que d’autres artisans de journaux hebdomadaires indépendants qui sont la propriété de DBC Communications se sont aussi mis en évidence au concours 2024, qui célébrait la 75e remise annuelle de ces prix d’excellence.

Du côté du journal Les 2 Rives à Sorel-Tracy, le journaliste Alexandre Brouillard a remporté le premier prix de la catégorie Affaires municipales, le chroniqueur politique Denis Marion a mis la main sur la deuxième position de la catégorie Opinion et le journaliste Stéphane Fortier a reçu le troisième prix de la catégorie Arts et Culture. Le photographe Steve Gauthier a pour sa part terminé deuxième dans la catégorie récompensant les plus beaux clichés. Le journaliste Vincent Guilbault, de L’Œil Régional de Beloeil, a de son côté mérité la troisième position de la catégorie Opinion.

Enfin, l’atelier de production et de conception publicitaire de DBC Communications a mérité la deuxième place de la catégorie récompensant la meilleure publicité imprimée pour une création faite pour une entreprise de Beloeil.