1 décembre 2016 - 00:00
Faculté de médecine vétérinaire
Seconde grève de trois jours des cliniciens
Par: Jean-Luc Lorry
Les employés cliniciens de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal sont de nouveau en grève pour une durée de trois jours. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les employés cliniciens de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal sont de nouveau en grève pour une durée de trois jours. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les employés cliniciens de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal sont de nouveau en grève pour une durée de trois jours. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les employés cliniciens de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal sont de nouveau en grève pour une durée de trois jours. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une semaine seulement après avoir déclenché une première grève de 48 h, les employés cliniciens de la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) sont de retour sur la ligne de piquetage pour une période de trois jours consécutifs, qui a débuté hier mercredi pour se terminer demain vendredi en fin de journée. 


Syndiqués depuis juin 2015, les 46 cliniciens à l’emploi de l’Université de Montréal sont en négociation en vue de signer une première convention collective. 

Le 15 novembre, ce groupe d’employés a voté massivement pour un mandat de 12 journées de grève pour protester contre la lenteur des négociations qui ont commencé il y a un an.

Cette semaine, la direction de l’Université de Montréal a réagi par courriel au reportage du COURRIER paru sur le sujet, dans notre précédente édition. 

« Alors que les cliniciens enseignants déplorent la lenteur des négociations, l’Université de Montréal déplore de son côté que la partie syndicale ne veuille pas admettre la portée réelle de l’accréditation telle qu’elle a été émise en 2015. L’accréditation syndicale obtenue n’est pas une accréditation de professeurs. Les cliniciens enseignants ne sont pas des professeurs. Ils sont un groupe particulier et c’est ce qui est indiqué dans l’accréditation syndicale », indique Geneviève O Meara, conseillère principale au Bureau des communications et des relations publiques à l’Université de Montréal.

Une interprétation que ne partage pas le Syndicat général des professeurs de l’Université de Montréal (SGPUM). « Nous ne comprenons pas pourquoi l’Université de Montréal refuse de reconnaitre le statut de professeurs cliniciens. Cette question se trouve au cœur du litige. Ces employés travaillent à plein temps, enseignent la pratique vétérinaire et participent à des projets de recherche. Ce ne sont pas des chargés de cours », mentionne Jean Portugais, président du SGPUM.

Les cliniciens revendiquent aussi l’accès à la permanence. Avant d’obtenir une accréditation syndicale, ceux-ci disposaient d’un statut de contractuel. 

Accès refusé aux toilettes

Durant cette période de débrayage, les grévistes n’ont pas accès aux différentes installations de la FMV.

« Il nous est interdit de pénétrer dans les bâtiments de la faculté. Nous ne pouvons même pas utiliser les aires de stationnement ni les toilettes du Presse café qui fait partie du complexe », déplore une clinicienne à la FMV. 

À l’Université de Montréal, on craint qu’une grève prolongée de ce corps d’enseignants ait un impact important sur la formation des étudiants.

La dernière rencontre de négociation devant un conciliateur du ministère du Travail remonte au mardi 29 novembre et n’a visiblement pas porté ses fruits.

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