C’est précisément l’information qui circulait depuis la semaine dernière sans qu’une mise au point ait été apportée du côté des administrateurs. La version officielle faisait plutôt état d’un simple congé. Le principal intéressé n’a pas non plus émis de commentaires jusqu’à maintenant.
LE COURRIER a tenté sans succès d’obtenir les motifs de ce changement de garde auprès du conseil d’administration de la SDC. « La seule information qui peut être divulguée pour l’instant est celle qui se trouve dans le communiqué de presse », a-t-on répondu. Il apparaît donc impossible de savoir quoi que soit entourant les circonstances de ce départ. Idem pour les objectifs que le conseil d’administration a en tête avec cette « réorganisation de la permanence de la SDC », pour laquelle une firme externe sera mandatée sous peu, indique le communiqué.
Selon nos sources, rien n’est encore réglé quant au statut de Simon Cusson, qui n’aurait pas démissionné ni été congédié. Aucune entente n’aurait non plus été conclue entre le conseil d’administration et le directeur général en poste depuis 2009.
Pour appuyer l’organisme en l’absence de direction, une ancienne employée, Laurie Breault, a été appelée en renfort.
Le conseiller du centre-ville, Jeannot Caron, qui siège comme observateur à la SDC, a tenu à apporter son soutien au conseil d’administration dans ce contexte particulier. « Je l’appuie à 100 % », a-t-il commenté en précisant qu’il n’a pas été impliqué dans cette dernière décision.
La plus récente action publique de la part de la SDC était la parution le 4 octobre d’une lettre ouverte signée par Jausée Carrier, la présidente du conseil d’administration. Elle y interpellait les élus à mettre en place rapidement « des mesures tangibles » pour revitaliser le centre-ville, comme le retrait des horodateurs, l’instauration de la gratuité du transport en commun et la remise sur pied de « chantier centre-ville ».