31 juillet 2014 - 00:00
Si Gérard Côté était encore parmi nous…
Par: Le Courrier


Il ne serait pas très fier de la promenade qui porte son nom.

Plusieurs fois par année, à pied, ou plus souvent à vélo, j’aime bien emprunter la « Promenade Gérard-Côté », question de faire un peu d’exercice tout en profitant de la vue sur la rivière. D’année en année, il est désolant de constater l’état de décrépitude de ce beau parc linéaire qui pourrait et devrait faire la fierté des Maskoutains. La végétation laissée à elle-même pousse de façon anarchique de telle manière que par endroit on ne voit presque plus la rivière. Les mauvaises herbes atteignent de trois à quatre pieds de hauteur. Les curieuses plaques de granit qui recouvrent la dénivellation entre le sentier piétonnier et la piste cyclable sont également envahies par des mauvaises herbes tellement abondantes qu’on oublie l’existence des plaques en question. Le bois traité qui recouvre le sentier piétonnier est également dans un état lamentable. S’aventurer sur la Promenade Gérard-Côté en hiver est une aventure que l’on doit tenter à nos risques et périls, vu l’absence d’entretien et de déneigement. Les gens qui visitent notre « Belle cité » pour la première fois et qui après un bon repas dans l’un de nos excellents restaurants décident d’aller faire quelques pas sur la promenade avant d’assister à un spectacle au Centre des arts Juliette-Lassonde, ces gens ne doivent pas être très impressionnés… Bien sûr, la Yamaska ce n’est pas le Saint-Laurent ni la Seine, mais il me semble que après avoir visité Sherbrooke, Granby et Drummondville entre autres, on a énormément de manque à gagner si on veut se comparer aux villes environnantes qui elles ont su mettre en valeur la beauté du cours d’eau qui les traverse. Dans ses efforts visant l’augmentation de la population maskoutaine, il est à souhaiter que la nouvelle administration pense à mettre en valeur des attraits évidents qui ne demandent qu’à être exploités. Il est certainement possible d’améliorer grandement la Promenade Gérard-Côté dans le respect des normes environnementales. Un environnement attrayant améliorera la qualité de vie des résidents actuels et exercera un attrait certain sur d’éventuels nouveaux résidents. La rose à Gérard Coté. Le pissenlit à ce qu’est devenue la promenade qui porte son nom.

Yvan Bergeron

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