Élu pour la première fois en 2019, il a rapidement fait sa place à la Chambre des communes. La même année, le chef bloquiste Yves-François Blanchet le nommait porte-parole du Bloc québécois en matière de commerce international et vice-président du Comité permanent du commerce international et du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis.
Alors que la guerre tarifaire fait rage entre le Canada et son voisin américain, M. Savard-Tremblay a souligné toute l’importance d’avoir une représentation qui défend exclusivement les intérêts économiques et géopolitiques du Québec.
« Ottawa a maintes fois démontré qu’il privilégie les intérêts d’autres provinces au détriment du Québec, notamment dans les négociations internationales, et qu’il profite des crises pour accroître sa gestion centralisatrice. Face aux États-Unis, il est crucial que le Québec parle d’une voix forte et indépendante », a mentionné Simon-Pierre Savard-Tremblay.
Le député estime que son expertise en commerce international et le réseau de contacts qu’il a tissé au sud de la frontière – acquis à travers ses fonctions parlementaires et ses nombreuses missions à Washington – font de lui la personne toute désignée pour défendre les secteurs stratégiques de la région et du Québec.
« Mon équipe et moi avons démontré notre capacité à affronter les crises, qu’il s’agisse de la pandémie, de l’occupation du centre-ville d’Ottawa, de la crise des passeports ou des défis liés aux relations commerciales internationales. Nous avons surtout toujours été présents pour les citoyens, les organismes communautaires et les entreprises de la région et nous continuerons de l’être. Je suis fier d’être à leur écoute et je resterai un soutien indéfectible sur lequel ils peuvent compter. Si vous nous faites l’honneur de nous confier un troisième mandat, nous serons à la hauteur des défis à venir », a-t-il ajouté.
Aux dernières élections, le bloquiste l’avait facilement remporté en récoltant 47,45 % des suffrages, loin devant sa plus proche adversaire, la candidate libérale Caroline-Joan Boucher, qui avait reçu l’appui de 22,68 % des électeurs.