Le milieu acéricole et agricole est sûrement trop poli pour leur dire en pleine face, mais comme je n’ai pas cette réserve, je me permets donc de dire à ces gens-là, très respectueusement, d’aller manger un char de coprolithes!
« 10 $ la canne, c’est du vrai vol! ». Ha! Ces gens-là ne sont même pas proches de n’avoir aucune espèce d’idée de comment faire du sirop, la « cut » de l’épicerie, ce que ça implique en gestion, autant forestière que financière, en temps, en matériel et en expertise. Pis les producteurs de sirop ont surtout pas le temps de l’expliquer, trop occupés à pas dormir en courant partout. Facque vos boîtes pis payez vos cannes!
Pareil pour les fraises du Québec. « Sont ben plus chères que celles des États! » Je ne perdrai pas plus de temps à expliquer comment chauffer une serre en climat nordique, que je vais en perdre à expliquer qu’avec des fraises à 2 $ le casseau, y a sûrement quelqu’un qui se fait fourrer pis si c’est pas toé, c’est la personne qui les a cueillies.
Hey! Si tu trouves que c’t’une aubaine des fraises avec des ti-bouttes blancs pis que t’en jettes la moitié parce qu’elles goûtent un mélange entre l’eau de Javel pis rien pantoute, ben vas-y!
À part de ça, c’pas l’temps des fraises. Mais t’en veux à l’année, n’importe quand, quand t’as le goût? T’as vraiment besoin de fraises là, tout de suite, maintenant, tellement que ça peut tellement pas attendre au mois de juin? BEN PAYE-LÉ TON CASSEAU!
Paye ton sirop, attends tes fraises pis supporte ton économie locale.
Ouf… ç’a m’a fait du bien.