Au total, ce sont près de 70 heures de formation échelonnées sur une période de dix mois que les élèves Mathieu Brouillette, Alexandre Vien, Sam Collard, Xavier Rémy Garcia, Thomas Langdeau et Benjamin Girouard Leclerc ont suivies à distance avec le scientifique des données de chez JACOBB, Guillaume Slaven- Tremblay.
Divisée en trois grandes parties, la formation a débuté avec vingt heures d’activités visant à démystifier l’intelligence artificielle. Lors de l’étape suivante, le groupe d’élève était confronté au langage de programmation Python, suivi d’un projet pratique intégrateur d’une trentaine d’heures.
L’école avait été sélectionnée pour participer au projet de Parcours pédagogique en intelligence artificielle. « Ce projet novateur s’inscrit dans une percée technologique au sein de notre école, mais surtout dans le monde scolaire du Québec », affirme le directeur des services pédagogiques de l’ÉSSJ, Pierre-David Trudel, qui est fier d’avoir été la première école à offrir ce genre de formation au niveau secondaire. Le projet s’est fait en collaboration avec le Cégep de Saint- Hyacinthe et le Centre d’intelligence artificielle appliquée JACOBB.
Ce projet a bénéficié du financement du programme NovaScience du ministère de l’Économie et de l’Innovation, qui vise le développement des connaissances et des compétences des enseignants et des élèves de 3e, 4e et 5e secondaire en matière d’intelligence artificielle.
Quatre membres du personnel ont chapeauté le projet, soit les enseignants Carl Grandmont, Bernard Nantel et Jean-Yannick Raoult ainsi que la conseillère en orientation professionnelle Jasmine Sirois.
Du nouveau pour la rentrée en septembre
« L’intelligence artificielle est déjà très présente dans nos vies et prendra de plus en plus d’importance au cours des prochaines années. Nous voulons donc intéresser nos élèves à ce domaine en émergence et les préparer le mieux possible au marché de l’emploi qui les attend. C’est pourquoi nous prévoyons, dès l’année 2022-2023, de proposer un profil en intelligence artificielle à nos élèves du 2e cycle. Déjà, quelques activités de sensibilisation ont été réalisées en ce sens, même au 1er cycle », se réjouit Pierre-David Trudel.
