Le Plan d’action se décline en cinq grands axes. Le premier consiste à faire respecter le Code de gestion des pesticides. Le second est de limiter l’utilisation de sel de déglaçage dans les aires de protection des puits et de produits chimiques, puis de mettre en œuvre des projets impliquant la recharge de la nappe phréatique. Le troisième est de mettre en œuvre des actions visant un changement des habitudes de consommation d’eau. Le quatrième est de collaborer avec les propriétaires voisins des puits pour améliorer la sécurité. Finalement, le cinquième est d’avoir une meilleure connaissance du potentiel en eau sur le territoire.
Il s’agit de la deuxième de quatre phases visant à protéger ces sources afin d’assurer que la qualité et la quantité de l’eau soient suffisantes. La Municipalité a d’abord procédé en 2019 à une analyse de vulnérabilité des prises d’eau potable. Celle-ci a permis de délimiter les zones plus à risque ou pouvant porter atteinte aux prises d’eau potable souterraine. Les zones vulnérables sont identifiées dans le rapport d’analyse publié en 2021. Cette analyse a aussi permis de contacter les résidents de ces zones pour faire de la sensibilisation. La Municipalité est alimentée en eau potable d’une part par la Ville de Saint-Hyacinthe et d’autre part par des puits artésiens.
Afin de poser des actions plus précises et d’en dresser le bilan, ce qui correspond aux troisième et quatrième phases, la Municipalité attend de savoir si elle pourra bénéficier à nouveau du soutien du ministère de l’Environnement. Une réévaluation des risques pour les sources d’eau devra aussi être faite prochainement, car le Ministère exige une mise à jour tous les cinq ans.
Les entreprises de transport et les agriculteurs aussi installés dans ces zones pourraient être approchés afin de trouver des solutions pour réduire leur impact sur les sources d’eau potable. La présence d’un cimetière proche d’un puits pourrait aussi être considérée dans les démarches pour la protection de ce puits.