13 août 2015 - 00:00
Mercedes-Benz AMG GT S
Spectaculaire
Par: Marc Bouchard

Photos Luxurycarmagazine.com

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Avez-vous déjà regardé le visage d’un enfant quand vous lui offrez un sac de bonbons? Son regard s’illumine, son sourire grandit et il devient tout à coup soit totalement sans mots ou bien trop volubile. C’est exactement l’impression que j’ai eue quand j’ai présenté la Mercedes-Benz AMG GT S à l’éditeur du COURRIER… et c’est l’effet qu’elle a eu sur la majorité des gens qui l’ont regardée!

Il faut dire que la voiture est spectaculaire. Les connaisseurs se souviendront qu’il n’y a pas si longtemps, Mercedes-Benz proposait une sportive spectaculaire appelée SLS, dont le signe le plus distinctif était les ailes s’ouvrant en papillon. La AMG GT S est la suite logique de cette voiture, même si pour l’occasion on a laissé tomber les ailes des portières pour les remplacer par des portières standards. Pour le reste, la mission et le design ne sont pas si éloignés, mais la nouvelle génération se veut à la fois plus abordable et plus polyvalente.

En fait, en matière de silhouette, la AMG GT S est spectaculaire en raison de ses proportions uniques. Le long capot avant s’étire jusqu’à la grille traditionnelle de la famille, alors que la partie arrière rapidement recourbée donne une impression de peu de longueur. Ce qui impressionne cependant, c’est de regarder la voiture directement de l’arrière : les blocs optiques horizontaux et les dimensions exceptionnelles de la sportive donnent une impression de largeur et de stabilité, tout en affirmant un petit côté méchant qui n’est pas négligeable.

Un cockpit de pilote

Quand mon éditeur a pris place dans l’habitacle, ses yeux brillaient encore plus. Il faut dire, si vous ne l’aviez pas encore compris, qu’il est un fan fini de Mercedes-Benz et qu’il en connait les moindres particularités. Assis dans le AMG, malgré l’impressionnante dimension, il se retrouvait quand même en terrain connu.

Cette fois cependant, c’est l’aménagement et l’habillage qui étonne. Notre voiture d’essai était dotée d’une finition noire et blanche du plus bel effet, mais que je déconseille fortement à ceux qui souhaitent conserver leur habitacle intact. Imaginez le simple contact du cuir blanc et d’un café échappé malencontreusement…

Autre détail, la sensation dans l’habitacle est un peu étouffante au premier abord, un peu comme quand dans un cabriolet, on referme le toit : on se sent un peu pris et moins à l’aise. Dans le cas de la AMG GT, ce sont les dimensions et les positions de conduite qui donnent cet effet. Pour se glisser derrière le volant, il faut en effet se laisser glisser et tomber littéralement, ce qui procure la sensation d’être un peu à l’étroit (malgré le dégagement imposant dans la réalité).

Puis, les surfaces vitrées étant de petite dimension, on multiplie cette impression encore plus en regardant autour. Heureusement, on s’y fait rapidement et cette sensation disparait aux premiers kilomètres même si, avouons-le, la visibilité n’est pas le point fort de la voiture. Comme c’est le cas dans plusieurs modèles de la marque, il y a un écran central fixe posé sur le tableau de bord, et une molette rotative surplombée d’une interface tactile pour contrôler le système d’infodivertissement. Il faudra passer quelques jours à jouer avec le système pour bien comprendre son fonctionnement, mais c’est assez simple dans l’ensemble.

Ajoutez-y une console centrale imposante, mais simple de compréhension et facilement accessible, et vous aurez un cockpit confortable et magnifique.

Sous le capot, un moteur V8 biturbo de 4,0 litres développe 503 chevaux et 479 lb-pi de couple disponible entre 1 750 et 4 750 tr/min. Armée d’un tel moteur, l’AMG GT S peut atteindre 100 km/h en 3,8 secondes seulement. 

D’autres versions de la voiture, notamment une version GT, devraient voir le jour avec une motorisation moins puissante. Inutile de parler du ronron unique de la voiture, des accélérations spectaculaires ou des freinages intensifs : vous aurez compris que sur ce genre de voiture, tout cela est de série.

Parlons de la seule véritable faiblesse de la AMG GT, ses suspensions. Attention, si j’avais eu l’occasion de la tester sur une piste, j’aurais probablement un avis différent, mais pour la route et l’usage quotidien, elles sont un peu trop rigides pour être vraiment plaisantes et il faut leur sacrifier un peu de confort.

Quant à mon éditeur, après notre randonnée, il n’a jamais perdu le sourire.

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