Le Subaru Ascent, c’est la nouvelle mouture du grand véhicule familiale de la marque japonaise. Un véhicule dont les dimensions sont plus que correctes et qui permet de recevoir aisément sept passagers dans un aménagement, ma foi intéressant. En fait, en optant pour quelques options supplémentaires, on peut installer au deuxième rang des sièges baquets qui améliorent le confort et rendent plus facile l’accès aux places arrière.
Ajoutez à cela un design intéressant intégrant des poignées au sommet des sièges pour mieux s’agripper et sortir dans trop de difficulté, et vous aurez une bonne idée de l’aspect pratique de la chose. Puis, il y a les porte-gobelets… Ne riez pas. Après tout, Subaru est le seul constructeur à offrir une moyenne de 2,8 porte-gobelets par occupant. Car oui, le Subaru Ascent compte sur un total de 19 porte-gobelets, ce qui peut sembler un peu excessif, mais donne un bon aperçu du souci du détail du constructeur.
Nouvelle mouture
Sous la robe, plutôt ordinaire en matière de design, il faut bien le dire, de ce grand véhicule se cache une architecture connue, la version globale de la plateforme de Subaru que l’on retrouve aussi sous l’Impreza et le CrossTrek de nouvelle génération. En clair, cette nouvelle conception est facile à adapter et permet de concevoir des véhicules passe-partout.
On y retrouve aussi l’incontournable rouage intégral propre à Subaru, un rouage à prise constante qui permet de faire varier l’adhérence aux quatre roues sans jamais perdre le contact. Les amateurs vous le diront, il s’agit de l’un des meilleurs systèmes du marché, un élément qui se vérifie véritablement dans le cas du Ascent.
Puis, il y a le moteur, un moteur 4 cylindres 2,4 litres turbocompressé qui développe pas moins de 260 chevaux. Étonnamment nerveux, il est jumelé à une boîte de vitesse à variation continue dont le travail est perfectible. En fait, les démarrages se font en douceur et sans rechigner, mais les accélérations vives sont moins évidentes, et on ressent l’espèce d’hésitation que la boîte transmet au moteur. Précisons cependant que bon nombre de voitures automatiques transmettent la même sensation, qui est loin d’être exclusive à la boîte à variation continue.
Là où j’ai un bémol, c’est dans l’insonorisation de l’habitacle. Alors que l’on a pris un soin jaloux dans l’assemblage et la mise en place ergonomique des différents éléments, on dirait que le bruit ambiant fait oublier cette qualité. Anecdote révélatrice, alors que j’étais au volant du Subaru Ascent, j’ai reçu un appel, pris évidemment sur le système mains libres du véhicule. Mon interlocuteur m’a toutefois demandé de fermer les fenêtres puisqu’il m’entendait mal. Or, toutes les fenêtres étaient soigneusement closes, et je roulais à vitesse d’autoroute.
J’ai donc choisi de prendre la première sortie et de m’immobiliser sur l’accotement. Tout en demeurant sur le système mains libres, mon correspondant a pu entendre toute la conversation, croyant même que je tenais le combiné en main. Bref, le son est omniprésent.
Sur la route
Conduire un Subaru Ascent n’a rien de sportif ni de dynamique. Le châssis résiste bien aux virages les plus dynamiques, la direction est sensible (je dirais même ultrasensible tellement elle réagit rapidement à la moindre sollicitation), mais en revanche, elle ne transmet que peu d’informations sur les conditions de la route.
En résumé
Le Subaru Ascent est un bon véhicule familial, il n’y a aucun doute. Sa silhouette plus anodine et son intérieur de bon ton le rendront certainement populaire, même si son prix d’achat est un peu élevé. Il marque certainement un bond en avant pour Subaru en matière de véhicules sept passagers. N’empêche que je m’ennuie un peu du look extrêmement controversé de l’ancien Tribeca, qui laissait moins de place à l’anonymat.