Dans son compte rendu, elle dit n’avoir reçu aucun ou peu de commentaires négatifs à la suite de la décision de la Ville d’interdire l’arrosage. Puis-je me permettre de vous dire qu’on a reçu des précipitations record en juillet et que ce ne sera probablement pas le cas tous les ans. De plus, Mme Bédard regarde la possibilité de prolonger cette interdiction jusqu’en août. Je suis certain que si nous avions eu une canicule au mois de juillet, les commentaires auraient été bien différents.
Je suis pour l’environnement et la préservation de l’eau, mais pourquoi y aller si drastiquement? Réduire la fréquence d’arrosage permise dans la semaine aurait été un bon essai pour commencer. […]
Avec la population toujours grandissante de la ville de Saint-Hyacinthe – on a juste à regarder tous les immeubles à logements, de condominiums et autres qui se construisent dans toute la ville –, a-t-on pensé à revoir notre système d’eau potable? Suffira-t-il à la demande? Si non, est-ce que la Ville a fait des études sur le moyen de suffire à cette demande de la population grandissante?
Oui, nous ne sommes pas la seule Ville à prendre ce moyen. Par contre, il y a des municipalités qui ont aussi investi et fait des recherches afin de trouver un moyen de desservir leur population en alimentation d’eau potable.
Avec toutes les entrées de taxes des nouveaux immeubles construits à travers la ville, sans parler de l’argent épargné à remplacer les trottoirs existants par des bandes – mais ceci est un autre débat –, il y a certainement moyen de trouver une solution afin de pallier cette situation sans aller au moyen le plus facile… l’extrême.
Serge Pagé, Saint-Hyacinthe